« Page:Revue des Deux Mondes - 1832 - tome 8.djvu/325 » : différence entre les versions

→‎Page non corrigée : Page créée avec « <nowiki></nowiki> Depuis quelques instans le bruit s’était rapproché, et une grande lueur montait de la rue de la Cerisée ; cependant il était impossible de décou... »
 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 2 : Ligne 2 :


Depuis quelques instans le bruit s’était rapproché, et une
Depuis quelques instans le bruit s’était rapproché, et une
grande lueur montait de la rue de la Cerisée ; cependant il était
grande lueur montait de la rue de la Cerisée : cependant il était
impossible de découvrir ceux qui causaient ce bruit, ni de deviner
impossible de découvrir ceux qui causaient ce bruit, ni de deviner
la véritable cause de cette lueur, la position transversale de la
la véritable cause de cette lueur, la position transversale de la
Ligne 10 : Ligne 10 :
nu s’élança de la rue de la Cerisée dans la grande rue Saint-Antoine, fuyant et appelant du secours. Il était poursuivi, à
nu s’élança de la rue de la Cerisée dans la grande rue Saint-Antoine, fuyant et appelant du secours. Il était poursuivi, à
une faible distance, par quelques hommes, qui, de leur côté,
une faible distance, par quelques hommes, qui, de leur côté,
criaient : « A mort ! à mort l’Armagnac ! tue l’Armagnac. » A la
criaient : « À mort ! à mort l’Armagnac ! tue l’Armagnac. » À la
tête de ceux qui poursuivaient ce malheureux, on reconnaissait
tête de ceux qui poursuivaient ce malheureux, on reconnaissait
maître Cappeluche à son grand sabre à deux mains qu’il portait
maître Cappeluche à son grand sabre à deux mains qu’il portait
Ligne 23 : Ligne 23 :
se relever, il vit briller au-dessus de sa tête l’épée de Cappeluche.
se relever, il vit briller au-dessus de sa tête l’épée de Cappeluche.
Il comprit que tout était fini pour lui, et retomba sur ses deux
Il comprit que tout était fini pour lui, et retomba sur ses deux
genoux en criant : merci, non pas aux hommes, mais à Dieu.
genoux en criant : ''merci'', non pas aux hommes, mais à Dieu.


Dès le premier moment où la scène que nous venons de raconter, avait eu pour théâtre la grande rue Saint-Antoine, aucun
Dès le premier moment où la scène que nous venons de raconter, avait eu pour théâtre la grande rue Saint-Antoine, aucun
Ligne 33 : Ligne 33 :
sur sa victime, que le jeune homme à tirer une flèche de sa
sur sa victime, que le jeune homme à tirer une flèche de sa
trousse, et à l’assujétir sur la corde de l’arc avec les deux doigts
trousse, et à l’assujétir sur la corde de l’arc avec les deux doigts
tic la main droite. L’arc])lia comme un roseau fragile, {{tiret|s’a|baissant}}
de la main droite. L’arc plia comme un roseau fragile, {{tiret|s’a|baissant}}