« Page:Viollet-le-Duc - Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868, tome 6.djvu/51 » : différence entre les versions

 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
à ces angles. Ces premières griffes ('''3''') sont très-simples de forme : <noinclude>
à ces angles. Ces premières griffes ('''3''') sont très-simples de forme : <noinclude>[[File:Illustration_fig3_6_56.png|300px|center]]</noinclude>ce sont des boutons, des ergots qui, partant du tore, s’appuient sur la surface triangulaire des quatre angles de la plinthe (voy. {{DRAFL|Base|Base}}). Mais bientôt, ces appendices étant fort près de l’œil, on en fit des morceaux de sculpture très-soignés et souvent très-riches. Au {{s|XII}}, dans les édifices rhénans, on voit des bases de colonnes cylindriques armées de griffes volumineuses, finement sculptées, qui amortissent puissamment les tores sur les plinthes. Voici ('''4''') une de ces griffes provenant des bases des gros piliers du chœur de la cathédrale de Strasbourg. [[File:Illustration_fig4_6_56.png|380px|center]]Cet ornement donne à la base une fermeté très-convenable à ce membre de l’architecture, fermeté qui manque absolument à la base romaine ; le gros tore inférieur, aplati (voy. {{DRAFL|Base|Base}}), se prête d’ailleurs à recevoir ces appendices.

[[File:Illustration_fig3_6_56.png|300px|center]]


</noinclude>ce sont des boutons, des ergots qui, partant du tore, s’appuient sur la surface triangulaire des quatre angles de la plinthe (voy. {{DRAFL|Base|Base}}). Mais bientôt, ces appendices étant fort près de l’œil, on en fit des morceaux de sculpture très-soignés et souvent très-riches. Au {{s|XII}}, dans les édifices rhénans, on voit des bases de colonnes cylindriques armées de griffes volumineuses, finement sculptées, qui amortissent puissamment les tores sur les plinthes. Voici ('''4''') une de ces griffes provenant des bases des gros piliers du chœur de la cathédrale de Strasbourg.

[[File:Illustration_fig4_6_56.png|380px|center]]


Cet ornement donne à la base une fermeté très-convenable à ce membre de l’architecture, fermeté qui manque absolument à la base romaine ; le gros tore inférieur, aplati (voy. {{DRAFL|Base|Base}}), se prête d’ailleurs à recevoir ces appendices.


Autour du chœur de l’église abbatiale de Vézelay, les gros piliers
Autour du chœur de l’église abbatiale de Vézelay, les gros piliers