« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Four » : différence entre les versions

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| width=33%<pages styleindex="background: #ffe4b5"Viollet-le-Duc |- <center>< [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle, 1854-1868, Tometome 5,.djvu" from=554 fromsection=s2 to=555 tosection=s1 Fossé|Fossé]]</center>
<references />
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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Fourches patibulaires|Fourches patibulaires]] ></center>
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| width=33% style="background: #ffe4b5" | <center>[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index Tome 5|Index par tome]]</center>
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=== FOUR ===
s. m. <i>Four à pain</i>. Dans les villes de France, le suzerain permettait
l'établissement des fours à pain; c'était un privilège pour les
seigneurs laïques, séculiers, ou pour les abbayes, qui en tiraient un
profit. Ces fours banals, chauffés par les possesseurs du privilège, étaient
établis dans des logis où chacun pouvait apporter son pain et le faire
cuire en payant une redevance. Quelquefois ces fours banals, établis aux
frais d'un seigneur féodal, étaient affranchis de tous droits par le suzerain.
Certaines villes obtenaient le privilège de bâtir autant de fours qu'il
plaisait aux bourgeois d'en construire. Dans les tours des villes fortifiées,
on établissait souvent des fours, afin de permettre à la garnison, en cas
de blocus, de faire cuire son pain sans recourir aux habitants ou aux
fours banals. La plupart des donjons possèdent leur four (voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture militaire|Architecture Militaire]], [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 3, Château|Château]], [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 5, Donjon|Donjon]], [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 7, Porte|Porte ]],
[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 9, Tour|Tour ]]).
 
Les fours à chaux ne pouvaient, non plus que les fours à pain, être
établis sans la permission du seigneur.