« Souvenirs d’une actrice » : différence entre les versions

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==__MATCH__:[[Page:Fusil - Souvenirs d’une actrice.djvu/38]]==
''Le comte Jean Dubarry et le comte Guillaume Dubarry • Madame Diot et madame Lemoine-Dubarry • Leur entrevue avec le comte Guillaume • La famille des Dubarry à Toulouse • Leur train de vie • Anecdotes.''
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Ce fut à elle que sa mère mourante légua sa jeune sœur ; madame Diot l’aimait comme son enfant. Elles établirent un petit commerce de lingerie ; elles n’avaient pas même de magasin, et travaillaient chez elles.
 
Quoique ces dames vécussent fort retirées, elles apprirent cependant le changement de fortune arrivé dans la famille, et surent que ce grand hôtel qui faisait face à leur humble habitation, appartenait à un comte Dubarry[8].
=== no match ===
ce grand hôtel qui faisait face à leur humble habitation, appartenait à un comte Dubarry[8].
 
Madame Diot résolut de le voir, bien qu’elle craignît que cette fortune subite ne l’empêchât de les avouer pour ses parentes, car elle connaissait assez le monde pour savoir que la pauvreté est rarement bien accueillie par la richesse. _Argent sèche souvent le coeur_. Elle cacha sa démarche à sa jeune sœur, dont le caractère noble et fier se serait révolté à cette pensée. Elle se présenta chez le comte Guillaume et lui demanda un entretien particulier. Madame Diot avait un air ouvert et franc qui prévenait en sa faveur. Après s’être fait connaître, et voyant après un moment de conversation qu’elle avait affaire à un très bon parent, elle réclama son appui et le mit au fait de sa position.