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nieurs n’a plus ni passions, ni poésie, ni amour. Hélas ! comment sauraient-ils aimer, puisqu’ils sont heureux ? L’amour ne fleurit que dans la douleur. Qu’est-ce que les aveux des amants, sinon des cris de détresse ? « Qu’un Dieu serait misérable à ma place ! s’écrie, dans un élan d’amour, le héros d’un poète anglais. Un dieu, ma bien-aimée, ne pourrait pas souffrir, ne pourrait pas mourir pour toi ! »
{{tiret2|ingé|nieurs}} n’a plus ni passions, ni poésie, ni amour. Hélas ! comment sauraient-ils aimer, puisqu’ils sont heureux ? L’amour ne fleurit que dans la douleur. Qu’est-ce que les aveux des amants, sinon des cris de détresse ? « Qu’un Dieu serait misérable à ma place ! s’écrie, dans un élan d’amour, le héros d’un poète anglais. Un dieu, ma bien-aimée, ne pourrait pas souffrir, ne pourrait pas mourir pour toi ! »


Pardonnons à la douleur et sachons bien qu’il est impossible d’imaginer un bonheur plus grand que celui que nous possédons en cette vie humaine, si douce et si amère, si mauvaise et si bonne, à la fois idéale et réelle, et qui contient toutes choses et concilie tous les contrastes. Là
Pardonnons à la douleur et sachons bien qu’il est impossible d’imaginer un bonheur plus grand que celui que nous possédons en cette vie humaine, si douce et si amère, si mauvaise et si bonne, à la fois idéale et réelle, et qui contient toutes choses et concilie tous les contrastes. Là