« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Château » : différence entre les versions

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tours employées comme moyen de flanquement des enceintes ne se
rencontrent que très-rarement dans les châteaux des bords du Rhin et des
Vosges avant le XV<sup>e</sup> siècle. <span id=Hohen-Koenigsbourg1><span id=Koenigsheim>Le château de Saint-Ulrich, la partie ancienne
du château de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]], le château de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes K#Koenigsheim|Kœnigsheim]], celui de
Spesbourg, bien que bâtis pendant les XIII<sup>e</sup> et XIV<sup>e</sup> siècles, sont totalement
dépourvus de tours flanquantes<span id="note47"></span>[[#footnote47|<sup>47</sup>]]. Ce sont des bâtiments formant des
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[[Image:Plan.chateau.Hoch.Koenigsbourg.png|center]]
<div class="text">
<span id=Hohen-Koenigsbourg2>Ce commencement de la transition entre l'ancien système de défense et
le nouveau est visible dans le château du Hoh[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle -Kœnigsbourg Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]], situé entre
Sainte-Marie aux Mines et Schelestadt, sur le sommet d'une des montagnes
les plus élevées de l'Alsace. Au XV<sup>e</sup> siècle, les seigneurs du
Hoh[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle -Kœnigsbourg Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]] s'étaient rendus redoutables à tous leurs voisins par
leurs violences et leurs actes de brigandage<span id="note130"></span>[[#footnote130|<sup>130</sup>]]. Les plaintes devinrent si
graves que l'archiduc Sigismond d'Autriche, landgrave de l'Alsace supérieure,
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Ribeaupierre, l'évêque et la ville de
Bale, pour avoir raison des seigneurs
du [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]]. Les
du Hoh-Kœnigsbourg. Les
alliés s'emparèrent en effet du château,
en 1462, et le démolirent. Ce
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l'histoire des fiefs, fut cédé à la
maison d'Autriche. Dix-sept ans
après la destruction du [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]],
après la destruction du Hoh-Kœnigsbourg,
l'empereur Frédéric IV le
concéda en fief aux frères Oswald
et Guillaume, comtes de Thierstein,
ses conseillers et serviteurs<span id="note131"></span>[[#footnote131|<sup>131</sup>]]. Ceux-ci
s'empressèrent de relever le [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]]
s'empressèrent de relever le Hoh-Kœnigsbourg
de ses ruines et en
firent une place très-forte pour l'époque,
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l'ensemble de la place. Pour s'expliquer
la forme bizarre de ce plan, il
faut savoir que le [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]]
faut savoir que le Hoh-Kœnigsbourg
est assis sur le sommet d'une montagne
formant une crête de rochers
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[[Image:Plan.chateau.Hoch.Koenigsbourg.2.png|center]]
<div class="text">
Quoique le château du [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]]
Quoique le château du Hoh-Kœnigsbourg
présente un singulier mélange des anciennes et
nouvelles dispositions défensives, on y trouve
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défenses.
 
En 1633, le château de Hoh[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle -Kœnigsbourg Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]], entretenu et habité par une
garnison jusqu'alors, fut assiégé par les Suédois. Ceux-ci, s'étant emparés
du fortin extérieur, y montèrent une batterie de mortiers et bombardèrent
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<span id="footnote130">[[#note130|130]] : Nous devons les curieux renseignements que nous possédons sur ce château à l'obligeance bien connue du savant archiviste de Strasbourg, M. Schéegans, et à notre confrère M. Bœswilwald.
 
<span id="footnote131">[[#note131|131]] : «Une lettre fort importante,» dit M. Schéegans dans une notice inédite sur le [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]], «que l'empereur écrivit aux magistrats de Strasbourg, et conservée
Hoh-Kœnigsbourg, «que l'empereur écrivit aux magistrats de Strasbourg, et conservée
dans les archives de cette ville, donne acte de cette cession. Par cette lettre,
datée du 14 mars 1479, l'empereur Frédéric informe les magistrats: qu'en reconnaissance
des services à lui rendus par les comtes de Thierstein, et pour d'autres
motifs justes, il leur a concédé en fief le château ruiné de Hoh[[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle -Kœnigsbourg Index communes H#Hohen-Koenigsbourg|Hohenkœnigsbourg]], avec
ses dépendances, et qu'il <i>leur a permis de le reconstruire</i>. En conséquence, l'empereur,
en vertu du pouvoir impérial, prie les magistrats de Strasbourg et leur ordonne