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Version du 9 août 2013 à 15:41
<poem> Mais tu l'as commandé ; la foudre est assoupie ; Grand Dieu ! tu veux confondre & non perdre l’impie. ” Fais triompher ma Loi, renais , temps précieux, ” O temps où de la grâce ouvrant la source immense,
” Durant deux saisons de clémence,
” Mon Eglise élargit l’étroit sentier des Cieux „.
Hé bien, Sages d’un jour ! ces temps viennent d’éclorre ;
Demandez au Seigneur où sa Loi règne encore;
La Loi du Tout-Puissant fleurit dans nos cités ;
Elle charme vos fils ; elle enchaîne vos femmes ;
Elle vit même dans vos ames
Dont l'orgueil déicide étouffoit ses clartés.
Ouvrez les yeux ; pleurez vos triomphes stériles.
O Babilone impure ! ô Reine de nos Villes,
Long-temps d’un peuple athée exécrable séjour !
Dis nous : n’es-tu donc plus cette cité hautaine
Où l'Impiété Souveraine
Avoit placé son trône & rassemblé sa cour.