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est aujourd’hui des plus rares. Il s’ouvre par une longue préface où l’éditeur, après avoir savamment disserté sur les sphinx, les hippogriffes, les acéphales, les androgynes et les hermaphrodites, compare Doña Catalina aux femmes illustres de tous les temps, à Sapho, à Aspasie, à Portia, à Sainte Thérèse et à Madame de Staël. Le portrait de l’héroïne gravé d’après une peinture du maitre Sévillian Pacheco semble peu propre à justifier, du moins physiquement, cette comparaison. Doña Catalina, avec la golille, le hausse-col de fer et le pourpoint de buffle aux aiguillettes mal nouées, est, à vrai dire, peu avenante, d’aspect viril, militaire et rébarbatif. Nous avons un autre portrait d’elle, d’après le vif, à la plume. Dans sa dix-septième lettre de Rome, datée du 11 juillet