« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Cloître » : différence entre les versions

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des claires-voies de pierre destinées à briser l'effort du vent et à garantir
les personnes qui passaient dans les galeries contre la vivacité de l'air ou
des rayons du soleil. <span id=Noyon1>Nos églises du nord possédaient beaucoup de cloîtres
de ce genre vitrés partiellement ou complétement à claires-voies. La
cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]], le long de la nef, au nord, conserve encore la galerie occidentale de son cloître du XIII<sup>e</sup> siècle, sur laquelle s'ouvre une
belle salle capitulaire dont les piles d'entrée sont richement décorées de
sculptures, d'ornements et de statues d'évêques (voy. [[Dictionnaire raisonné de l'architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 8, Salle |Salle capitulaire]]).
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Voici (27) le plan et (28) l'élévation extérieure d'une des travées du
cloître de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]]. La claire-voie est complétement à jour,
sans verrières, et son archivolte sert de formeret aux voûtes en arcs
d'ogives; du côté du mur, les arcs portent sur des culs-de-lampe sculptés,
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de Soissons. Nous nous occuperons de ce dernier cloître, dans lequel les
religieux, tout en restant fidèles au principe appliqué avec une si grande
sobriété à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]], déployèrent un luxe de sculpture peu commun.
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[[Image:Cloitre.Saint.Jean.des.Vignes.png|center]]
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Nous donnons (29) le plan et (30) l'élévation extérieure d'une travée du
cloître de Saint-Jean-des-Vignes, contemporain de celui de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]]. La
galerie du rez-de-chaussée était probablement surmontée d'un étage qui
n'existe plus. Les contre-forts, les tympans entre les archivoltes sont couverts
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par des chapiteaux finement travaillés dont la réunion forme, à l'intérieur
comme à l'extérieur de la galerie, un brillant cordon d'ornements. Les
voûtes, du côté du mur, ainsi qu'à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]], sont portées sur des
culs-de-lampe
naissant sur des têtes humaines. Quant à la claire-voie, ses roses
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Nous donnons (31) l'une des travées intérieures de ce cloître<span id="note21"></span>[[#footnote21|<sup>21</sup>]]. À
l'extérieur, le cloître de la cathédrale de Toul présente une disposition
analogue à celle des cloîtres de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]] et de Soissons, si ce n'est que les
formerets des voûtes ne pénètrent pas à travers l'épaisseur du mur, et que
les archivoltes des claires-voies sont bandées en dedans de ces formerets.
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peut-être
au logement des chanoines. Ici ce sont les formerets des voûtes qui,
comme à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]], servent d'archivoltes à la claire-voie. Le mur du fond du
cloître de la cathédrale de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]] est décoré d'une triple arcature sous
chaque formeret, portée sur des colonnettes et des chapiteaux admirablement
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Trinité de Caen, etc., et particulièrement de l'abbaye type de l'abbé de Saint-Gall
(voy. [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Tome 1, Architecture monastique|Architecture Monastique]], fig. 1), sont situés sur le flanc méridional de l'église; tandis que
les cloîtres des cathédrales de Paris, de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes N#Noyon|Noyon]], de Rouen, de Reims, de Beauvais, de
Séez, de Bayeux, de Puy-en-Vélay, etc., étaient situés au nord. Quelquefois le cloître
et l'évêché se touchent et sont tous deux bâtis du côté méridional, comme à [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#Langres|Langres]], à