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Partout on rencontre un pin de petite taille, garni de longues feuilles extrêmement ténues, et, sur les points élevés, on admire le superbe pin doré qui se distingue par sa haute taille et son port magnifique (''Abies Kœmpferi''), à côté des autres arbres verts qui existent ici comme dans le Fou-kien et dans le Tché-kiang, mais qu’on ne voit pas au nord de l’empire <ref> ''Cunninghamia lanceolata'' et ''Cryptomeria japonica.''</ref>. En même temps, on remarque un aconit sarmenteux, un vérâtre à fleurs jaunes, une saxifrage, le polypode vulgaire, qui croissent également dans les montagnes des environs de Pékin. Autour de la ville, l’oxacide cornue, la verveine officinale d’origine européenne, et l’érigéron du Canada, semblent si bien prospérer qu’on pourrait les croire indigènes. L’ailanthe, qui est des plus communs dans le nord, ne se trouve point dans cette partie de la Chine, où l’acacia de Constantinople (''Albizzia Julibrisii'') est encore plus répandu.
Partout on rencontre un pin de petite taille, garni de longues feuilles extrêmement ténues, et, sur les points élevés, on admire le superbe pin doré qui se distingue par sa haute taille et son port magnifique (''Abies Kœmpferi''), à côté des autres arbres verts qui existent ici comme dans le Fou-kien et dans le Tché-kiang, mais qu’on ne voit pas au nord de l’empire <ref> ''Cunninghamia lanceolata'' et ''Cryptomeria japonica.''</ref>. En même temps, on remarque un aconit sarmenteux, un vérâtre à fleurs jaunes, une saxifrage, le polypode vulgaire, qui croissent également dans les montagnes des environs de Pékin. Autour de la ville, l’oxacide cornue, la verveine officinale d’origine européenne, et l’érigéron du Canada, semblent si bien prospérer qu’on pourrait les croire indigènes. L’ailanthe, qui est des plus communs dans le nord, ne se trouve point dans cette partie de la Chine, où l’acacia de Constantinople (''Albizzia Julibrisii'') est encore plus répandu.


{{D|Emile Blanchard.|sc}}
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(''La suite au prochain numéro.'')
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