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== IV. ==
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Toute impression du dehors, tout contact extérieur transformé, comme nous l’avons dit, en sensation inconsciente dans la moelle, doit, pour devenir perception consciente, pour arriver à notre connaissance, être transmis jusqu’en un point du cerveau connu des anatomistes sous le nom de ''couches optiques''. L’observation des malades, aussi bien que l’expérience, ne laissent ici aucun doute. La destruction d’une couche optique, fréquente dans les apoplexies, entraîne fatalement l’abolition de tout sentiment du côté du corps avec lequel elle est en rapport. Par des faits non moins irréfutables, on sait que toute volonté transmise aux membres qui l’exécutent part de deux autres amas de substance grise désignés dans le cerveau sous le nom de ''corps striés''. L’intégrité des corps striés est nécessaire à l’intégrité de la faculté que nous avons de mouvoir nos membres comme il nous convient. Les corps striés ne sont pas toutefois le siège de l’acte volontaire proprement dit, car l’apoplectique, chez qui ces organes sont détruits, veut encore avancer le
Toute impression du dehors, tout contact extérieur transformé, comme nous l’avons dit, en sensation inconsciente dans la moelle, doit, pour devenir perception consciente, pour arriver à notre connaissance, être transmis jusqu’en un point du cerveau connu des anatomistes sous le nom de ''couches optiques''. L’observation des malades, aussi bien que l’expérience, ne laissent ici aucun doute. La destruction d’une couche optique, fréquente dans les apoplexies, entraîne fatalement l’abolition de tout sentiment du côté du corps avec lequel elle est en rapport. Par des faits non moins irréfutables, on sait que toute volonté transmise aux membres qui l’exécutent part de deux autres amas de substance grise désignés dans le cerveau sous le nom de ''corps striés''. L’intégrité des corps striés est nécessaire à l’intégrité de la faculté que nous avons de mouvoir nos membres comme il nous convient. Les corps striés ne sont pas toutefois le siège de l’acte volontaire proprement dit, car l’apoplectique, chez qui ces organes sont détruits, veut encore avancer le