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— Devant moi, oui, grand tort ! |
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— Cela pourra vous nuire vraiment ? |
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— Oh ! cela, peu importe ! mais le mal qu’il peut vous faire, je m’en soucie beaucoup plus… Vous ne connaissez pas mon oncle. Il a été l’idole des femmes dans son temps ; il était beau, et il les aimait passionnément. Il a beauconp rabattu de ses prétentions et de ses audaces ; mais il ne faut pas agacer le vieux lion, et vous l’avez agacé. Un instant, il a pu croire… |
— Oh ! cela, peu importe ! mais le mal qu’il peut vous faire, je m’en soucie beaucoup plus… Vous ne connaissez pas mon oncle. Il a été l’idole des femmes dans son temps ; il était beau, et il les aimait passionnément. Il a beauconp rabattu de ses prétentions et de ses audaces ; mais il ne faut pas agacer le vieux lion, et vous l’avez agacé. Un instant, il a pu croire… |
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— Taisez-vous. Est-ce par… jalousie que vous me donnez cette amère leçon ? |
— Taisez-vous. Est-ce par… jalousie que vous me donnez cette amère leçon ? |
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— C’est par jalousie, je ne peux pas le nier, puisque vous me forcez à vous le dire ; mais c’est aussi par amitié, par dévoûment, et par |
— C’est par jalousie, je ne peux pas le nier, puisque vous me forcez à vous le dire ; mais c’est aussi par amitié, par dévoûment, et par suite de la connaissance que j’ai du caractère de mon oncle. Il est aigri par l’âge, ce qui ajoute au tempérament le plus vindicatif qu’il y ait en Russie, pays où rien ne s’oublie ! Prenez garde, ma belle, ma séduisante cousine ! Il y a des griffes acérées sous les pattes de velours. |
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— Ah ! mon Dieu, s’écria-t-elle, voilà que vous m’effrayez ! Je ne sais pourtant pas quel mal il peut me faire !… |
— Ah ! mon Dieu, s’écria-t-elle, voilà que vous m’effrayez ! Je ne sais pourtant pas quel mal il peut me faire !… |
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