« We shall fight on the beaches » : différence entre les versions

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Quand nous considérons comment notre avantage dans la défense des airs au-dessus de cette Île serait plus important contre une attaque outre-mer, je dois dire que je trouve dans ces faits une base sûre sur laquelle peut reposer des pensées pratiques et rassurantes. Je vais payer mon tribut à ces jeunes aviateurs. La grande armée française a été grandement, pour l'instant, rejetée vers l'arrière et déroutée par la percée de quelques milliers de véhicules blindés. Se peut-il aussi que la cause de la civilisation elle-même sera défendue par le talent et la dévotion de quelques milliers d'aviateurs ? Il n'y a jamais eu, je suppose, dans tout le monde, dans toute l'histoire de la guerre, une telle opportunité pour la jeunesse. Les chevaliers de la Table ronde, les croisés, tous disparaissent dans le passé — pas seulement distant, mais prosaïque ; ces jeunes hommes, allant de l'avant chaque matin pour protéger leur terre natale et tout ce en quoi nous croyons, tenant dans leurs mains ces instruments de pouvoir colossaux et bouleversants, desquels on peut dire que
 
{{citation bloc|chaque matin amène unune noble risquecause<br>Et chaque risquecause amène un noble chevalier,<ref>'''(en)''' ''Every morn brought forth a noble chance<br>And every chance brought forth a noble knight,</ref>}}
 
méritent notre gratitude, comme le font tous les braves hommes qui, de tant de manières et dans tant d’occasionsd'occasions, sont prêts,présents et continuent à donner leurs vies pour leursleur terresterre natalesnatale.
 
Je retourne aux armées. Dans une longue série de féroces batailles, tantôt sur un front, tantôt sur l’autrel'autre, combattant sur les trois fronts en même temps, des batailles menées par deux ou trois divisions contre un nombre égal ou un peu plus grand d’ennemisd'ennemis, et menées férocement sur lescertaines de ces vieilles terres que tellementtant d’entred'entre nous connaissent si bien — dans ces batailles, nos pertes en hommes excèdentdépassent les 30&nbsp;000{{formatnum:30000}} morts, blessés et disparus. J'en profite pour exprimer les sympathies de la Chambre des communes à tous ceux qui ont souffert un deuil ou sont encore anxieux. Le président de la chambre de commerce [Sir Andrew Duncan] n’estn'est pas là aujourd’hui. Son fils a été tué, et plusieurs dans la Chambre des communes ont senti les douleurs de l’afflictionl'affliction sous sa forme la plus forte. Mais je dirai ceci à propos de ceux portés disparus : nous avons eu un grand nombre de blessés qui sont revenus en sécurité dans ce pays, et je dirai à propos des disparus qu’ilqu'il peut y en avoir encore beaucoup qui vont revenir à la maison, un jour ou l’autrel'autre, d’uned'une façon ou d’uned'une autre. Dans la confusion de cette bataille, il est inévitable que plusieurs aient été laissés dans une position où l’honneurl'honneur ne demandaitn'exigeait plus de résistance de leur part.
 
Contre cette perte de plus de 30&nbsp;000{{formatnum:30000}} hommes, nous pouvons estimer une bien plus grande perte encore infligée à l’ennemil'ennemi. MaisCependant, nos pertes en matériel sont énormes. NousBien avonsque peut-êtrenous ayons perdu leque tiersl'équivalent dedu nostiers des hommes leque premiernous jouravons perdus les premiers jours de la bataille le 21 mars 1918, mais nous avons aussi perdu presque le même nombreautant de fusils — presque mille — etainsi que tous nos transports, et tous les véhicules blindés qui étaient avec l’arméel'armée dans le Nord. Cette perte imposerava imposer un délai supplémentaire danspour le l’expansiondéploiement de notre force armée. CetteCe expansiondéploiement n’an'a pas avancéprogressé comme nous l’avionsl'avions espéré. Le meilleur de tout ce qu’onque avaitnous aavions étéà donnédonner àest parti avec la Force expéditionnaire britannique, et même s’ilss'ils n’avaientn'avaient pas le nombre désirabledésiré de chars d'assaut et de quelques autres articles d’équipementd'équipement, ils ont forméétaient une excellente armée équipée du meilleur. Ils ont euobtenu les premiersprémices fruitsde tout ce que nos industries ont étéétaient capables de donner, et iltout n’ycela enest a plusperdu. EtVoilà maintenant il y adonc ce délai supplémentaire. Combien de temps cela va prendre, combien de temps cela peut durer, tout dépend des moyens que l’onnous prendprendrons sur cette îleÎle ? Un effort comme il n’enn'en a jamais eu dans notre histoire s'accomplit sous nos yeux. Le travail avance partout, nuit et jour, les dimanches comme les jours de semaine. ToutesLes lespropriétaires sphèreset deles la sociétéouvriers ont mis de côté leurs intérêts, droits, et coutumeshabitudes etpour les ont mismettre en commun. Déjà le flux de munitions a fait un bond en avant. Il n’yn'y a aucune raison pour laquelle nous ne devrions pas dans quelques mois rattraper les pertes que nous avons subies, sans retarder le développement de notre programme général.
 
Pourtant, notre gratitude facedu àsuccès de la fuite de notre armée et de tellement d’hommesd'hommes, dont leurs êtres chers ont passé à travers des semaines agonisantes, ne doit pas nous aveugler du fait que ce qui s’ests'est passé en France et en Belgique est un désastre militaire colossal. L’arméeL'armée française a été affaiblie, l’arméel'armée belge anéantie, une grande partie des lignes fortifiées sur lesquelles nos espoirs reposaient sont détruites, plusieurs districts miniers et usines d’importanced'importance sont passés aux mains de l’ennemil'ennemi ainsi que l'ensemble des ports de la Manche, avec toutes les conséquences tragiques qui en découlent, et nous devons nous attendre à unerecevoir autreà attaquetout presquemoment un autre immédiatementcoup ici ou en France. On nous dit que Herr Hitler a un plan d’invasiond'invasion dedes l’îleÎles britanniqueBritanniques. Ceci a déjà été pensé auparavant. Quand Napoléon est resté à Boulogne pendant un an avec sases bargebateaux à fond plat et sa grande armée, il as'est étéfait avertidire par quelqu’un.: « Il y a de mauvaises herbes amères en Angleterre. » Il y en a certainement plus maintenant quedepuis le retour de la Force expéditionnaire britannique est de retour.
 
Toute la question de la défense nationale contre une invasion est, bien sûr, fortement affectée par le fait que nous avons pour l’instantl'instant sur cette îleÎle une force militaire beaucoup plus puissante que nous n’enn'en avons jamais eue à n’importen'importe quel moment dans cette guerre ou dans la dernière. Mais ça ne va pas continuerdurer. Nous ne nous contenterons pointpas d’uned'une guerre défensive. Nous avons un devoir envers nos alliésAlliés. Nous devons reconstituer et reconstruire à nouveau la Force expéditionnaire britannique de nouveau, sous son courageux commandant en chef, Lord Gort. Tout ceci est en cours, mais en attendant nous devons amenerorganiser nos défenses sur cette îleÎle àde unmanière telà niveau d’organisationce que le plus petit nombre possible de personnes soit requis pour sela défendre efficacement etpour que l'on puisse réaliser le plus grand potentiel d’effort offensif possible soitd'effort réalisableoffensif. SurNous ce nousy sommes déjà engagés. Il serait très pratique, si c’estc'est le désir de la chambreChambre, de discuter sur ce sujet lors d'une session à huit clos. Ce n’estn'est pas que le gouvernement serait nécessairement capable de révéler enavec précision des secrets militaires, mais nous aimerions avoir une discussion franchelibre, sans restreinteles restrictions imposéimposées par le fait qu’ilsqu'elles seront luslues par l’ennemil'ennemi le lendemain ; etde plus, le gouvernement bénéficierait des points de vue partagés en toute liberté de tous les partis de la Chambre des communes avec leurs savoirs respectifs de tellementtous deles partiescoins de ce pays. Je comprends qu’une demande va être faite en ce sens, laquelle va rapidement être approuvée par le gouvernement de Sa Majesté.
 
Nous pensons qu’il est nécessaire de prendre des mesures sur la rigueur grandissante, pas seulement contre les ennemis étrangers et les personnages trompeurs d’autres nations, mais aussi contre les sujets britanniques qui peuvent devenir en danger ou une nuisance si la guerre est transportée au Royaume-Uni. Je sais qu’il y a beaucoup de gens affectés par les ordres que nous ayons fait, eux qui sont les ennemis passionnés de l’Allemagne nazie. Je suis très désolé pour eux, mais nous ne pouvons pas, au moment présent et sous le présent stress, retirer toutes les distinctions que nous aimerions accomplir. Si un parachutage était essayé et que de féroces combats s’en suivent, ces personnes seraient beaucoup mieux hors du chemin, pour leur propre bien et pour le nôtre. Il y a, cependant, une autre classe pour laquelle je ne ressens aucune sympathie. Le parlement nous a donné le pouvoir d’arrêter les activités de la cinquième colonne avec une main lourde, et nous allons utiliser ce pouvoir, soumis à la supervision et la correction de la chambre, sans la moindre hésitation jusqu’à ce que nous soyons satisfaits, et plus que satisfaits, que cette malice en notre sein soit efficacement éradiquée.
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Nous nous rendrons jusqu’à la fin, nous nous battrons en France, nous nous battrons sur les mers et les océans, nous nous battrons avec une confiance grandissante et avec une force grandissante dans les airs, nous défendrons notre île, peu importe le coût, nous nous battrons sur les plages, nous nous battrons sur les terrains de débarquement, nous nous battrons dans les champs et dans les rues, nous nous battrons dans les collines ; nous ne nous rendrons jamais, et même si, ce que je ne crois pas une seconde, cette île ou une grande partie de cette île serait asservie et affamée, alors notre Empire au-delà des mers, armé et gardé par la flotte britannique, continuera de lutter, jusqu’à ce que, quand Dieu le voudra, le Nouveau Monde, avec tout son pouvoir et sa puissance, viendra à la rescousse et libérera le vieux.
 
== Notes et références ==
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== Sources ==