« À la bien-aimée » : différence entre les versions

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{{TitrePoeme|Extrait de : LittératureLe contemporaine.... Volume 41Passe-Temps, publiées16 parjuillet Évariste Carrance (Agen 1889)1893|Gabriel Monavon|A la bien-aiméePrimavera}}
 
<center>Sonnet<center>
 
 
<poem>Ruisseau, que me dis-tu dans ton discret murmure ?...
<poem>Si j'étais une fleur, j'ouvrirais mon calice,
Brises, souffles de mai, qui caressez la fleur,
Et répandrais pour toi mes parfums les plus chers ;
Et dont les frais soupirs baignent ma chevelure,
Abeille, au fond des prés, sur les coteaux déserts,
Quel langage inconnu parlez-vous à mon cœur ?
J'irais chercher la plante au plus doux miel propice ;
 
Je savais autrefois te comprendre, O nature !
Rossignol, je voudrais à l'heure où le soir glisse,
Printemps, qui fait germer la sève et le bonheur,
A ''l'heure du berger'', parmi les rameaux verts,
Comme un livre, pour moi, s'étalait ta verdure,
Poète ailé des bois, exhaler dans les airs,
Sous tes rayons voilés d'une frêle vapeur...
Un chant d'où la tendresse en purs accents jaillisse.
 
Vainement aujourd'hui j'écoute sous le saule
Je ne suis pas l'abeille ou le calice d'or ;
Ta voix, ta douce voix qui charme et qui console...
Je ne saurais t'offrir, comme un riant trésor,
Ta voix s'est-elle donc éteinte pour toujours ?
Ni frais parfums, ni miel à la saveur exquise...
 
Non... Mais que manque-t-il à mes sens pour l'entendre ?
Mais mon amour ressemble au tendre oiseau chanteur :
- O printemps des saisons ! C'est que pour te comprendre,
Comme le rossignol qui chante dans la brise,
EntendsIl l'oiseaunous d'amourfaut quiêtre chanteencore dansau monprintemps cœurdes amours !</poem>