« Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle/Porte » : différence entre les versions

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s'affranchit des traditions romanes.
 
<span id="Montreal.Yonne15"></span>Pendant qu'on élevait les portes que nous avons figurées dans ces
deux derniers exemples, c'est-à-dire de 1190 à 1200, on bâtissait en
Bourgogne, près d'Avallon, un très-remarquable monument religieux,
dont nous avons souvent l'occasion de parler, la petite église de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes M#Montreal.Yonne|Montréal]]
(Yonne). Sa façade occidentale, entièrement lisse, n'est décorée
que par une porte basse, large, et par une rose. La porte se distingue
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l'ensemble (fig. 63).
 
Bien que les murs de l'église de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes M#Montreal.Yonne|Montréal]] soient élevés en moellon
smillé, les piles intérieures, les contre-forts et la façade sont construits
en bel appareil de pierre de Coutarnoux (Champ-Rotard); les joints et
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aux dépens des évidements <i>b</i> que sont taillées les souches feuillues ou
composées de demi-cylindres horizontaux. Les vantaux de la porte de
l'église de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes M#Montreal.Yonne|Montréal]] ont conservé leurs pentures de fer forgé, qui sont
d'un dessin très-délicat.
 
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d'originalité que l'on ne trouve pas développé au même degré dans les
autres provinces françaises. La porte principale de l'église de la Madeleine
de Vézelay, celle de l'église de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes M#Montreal.Yonne|Montréal]] , donnent la mesure de
ces qualités particulières, et qui appartiennent au génie de la population
établie sur cette contrée. En Bourgogne, l'architecture des XII<sup>e</sup> et
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l'art français du commencement du XIII<sup>e</sup> siècle, en dehors de toute
influence étrangère. Déjà celles que nous avons données dans cet article,
provenant des églises de Nesles, de [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes M#Montreal.Yonne|Montréal]] , de Saint-Père, sont
franchement gothiques, bien qu'elles se rattachent par quelques points
aux traditions romanes, ou qu'elles présentent des singularités. Maintenant