« La Popularité » : différence entre les versions
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{{t3|La Popularité}}
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Là, courent tous les gens de bras et de parole,
Poète, orateur et soldat,
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==[[Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/34]]==
<poem>
Tout ce qui veut paraître et jouer quelque rôle
Dans le grand drame de l’état ;
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Ce maçon qui d’un coup vous démolit des trônes
Et qui, par un ciel étouffant,
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==[[Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/35]]==
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Sur les larges pavés fait bondir les couronnes
Comme le cerceau d’un enfant.
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Ne soit l’arme des scélérats.
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==[[Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/36]]==
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{{c|III}}
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Où partout la vertu montre bientôt la corde,
Où le héros ne l’est qu’un jour ;
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==[[Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/37]]==
<poem>
Un temps où les serments et la foi politique
Ne soulèvent plus que des ris ;
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Une âme toute en fer, sans peur à la tribune,
Sans peur devant un glaive nu ;
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==[[Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/38]]==
<poem>
Si cette âme splendide, étonnant le vulgaire
Et le frappant de son éclat,
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Et dût ton pied heurter à la fin de ta route
Le seuil sanglant d’un échafaud,
Dût
Dût ta tête royale, ô nouvelle victime,▼
</poem>
==[[Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/39]]==
<poem>
Tomber au bruit d’un vil tambour ;
Du peuple quel qu’il soit ne cherche que l’estime,
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Et berçant sur sa gorge ondoyante et lascive
Son peuple brun de matelots ;
</poem>
==[[Page:Barbier - Iambes et Poèmes, 1841.djvu/40]]==
<poem>
Puis la mer furieuse et tombée en démence,
Et de son lit silencieux
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