« Page:Kant - Critique du jugement, trad. Barni, tome premier.djvu/121 » : différence entre les versions

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{{PageQuality|75%}}jet est donné, doit pouvoir être universellement partagé, puisque la connaissance, en tant que dé­termination de l'objet, avec laquelle des représenta­tions données (dans quelque sujet que ce soit) doivent s'accorder, est le seul mode de représentation qui ait une valeur universelle.
jet est donné, doit pouvoir être universellement partagé, puisque la connaissance, en tant que dé­termination de l'objet, avec laquelle des représenta­tions données (dans quelque sujet que ce soit) doivent s'accorder, est le seul mode de représentation qui ait une valeur universelle.


La propriété subjective qu'a le mode de représen­tation propre au jugement de goût de pouvoir être universellement partagé, ne supposant point de concept déterminé, ne peut donc être autre chose que l'état de l'esprit dans le libre jeu de l'imagi­nation et de l'entendement (en tant que ces deux facultés s'accordent comme l'exige toute connais­sance en général) : nous avons en effet la conscience que ce rapport subjectif de ces facultés à la con­naissance en général, doit être valable pour chacun, et peut être, par conséquent, universellement par­tagé, de même que toute connaissance déterminée, qui suppose toujours ce rapport comme sa condi­tion subjective.
La propriété subjective qu'a le mode de représen­tation propre au jugement de goût de pouvoir être universellement partagé, ne supposant point de concept déterminé, ne peut donc être autre chose que l'état de l'esprit dans le libre jeu de l'imagi­nation et de l'entendement (en tant que ces deux facultés s'accordent comme l'exige toute connais­sance en général) : nous avons en effet la conscience que ce rapport subjectif de ces facultés à la con­naissance en général, doit être valable pour chacun, et peut être, par conséquent, universellement par­tagé, de même que toute connaissance déterminée, qui suppose toujours ce rapport comme sa condi­tion subjective.