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{{PageQuality|75%}}''niversalité subjective ''ou esthétique, qui ne repose sur aucun concept, on ne peut conclure à l'univer­salité logique, puisqu'il s'agit ici d'une espèce de jugements qui ne concernent point l'objet. Or l'universalité esthétique qu'on attribue à ces jugements est d'une espèce particulière, précisément parce que le prédicat de la beauté n'est point lié au concept de l'objet considéré dans sa sphère logique et que pourtant il s'étend à toute la sphère des êtres capables de juger.
''niversalité subjective ''ou esthétique, qui ne repose sur aucun concept, on ne peut conclure à l'univer­salité logique, puisqu'il s'agit ici d'une espèce de jugements qui ne concernent point l'objet. Or l'universalité esthétique qu'on attribue à ces jugements est d'une espèce particulière, précisément parce que le prédicat de la beauté n'est point lié au concept de l'objet considéré dans sa sphère logique et que pourtant il s'étend à toute la sphère des êtres capables de juger.


Au point de vue de la quantité logique tous les jugements de goût sont des jugements ''particuliers. ''Car, comme j'y rapporte immédiatement l'ob­jet à mon sentiment de plaisir ou de peine et que je ne me sers point pour cela de concepts, il suit que ces sortes de jugements n'ont point la quan­tité des jugements objectivement universels. Toutefois, quand la représentation particulière que nous avons de l'objet du jugement de goût, suivant les conditions qui déterminent ce jugement, est transformée en un concept par la comparaison, il en peut résulter un jugement logiquement uni­versel. Par exemple la rose que je regarde, je la declare belle par un jugement de goût ; mais le ju­gement qui résulte de la comparaison de plusieurs jugements particuliers et par lequel je déclare que les roses en général sont belles, ne se présente plus seulement comme un jugement esthétique, mais
Au point de vue de la quantité logique tous les jugements de goût sont des jugements ''particuliers. ''Car, comme j'y rapporte immédiatement l'ob­jet à mon sentiment de plaisir ou de peine et que je ne me sers point pour cela de concepts, il suit que ces sortes de jugements n'ont point la quan­tité des jugements objectivement universels. Toutefois, quand la représentation particulière que nous avons de l'objet du jugement de goût, suivant les conditions qui déterminent ce jugement, est transformée en un concept par la comparaison, il en peut résulter un jugement logiquement uni­versel. Par exemple la rose que je regarde, je la declare belle par un jugement de goût ; mais le ju­gement qui résulte de la comparaison de plusieurs jugements particuliers et par lequel je déclare que les roses en général sont belles, ne se présente plus seulement comme un jugement esthétique, mais