« Sacrilège » : différence entre les versions
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Une couronne.
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Oui, Votre Honneur, au cimetière.
Mais je ne croyais pas faire un aussi grand mal.
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― Oui, je vais tout vous dire,
Sans rien atténuer. Ma vie est un martyre
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Cruel comme le fer et comme le poison,
Et qui fera sombrer encore ma raison.
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Comme l’argent manquait, je n’avais acheté
Qu’une croix de bois, sans nom, sans la moindre chose
Pouvant dire aux passants : « C’est là qu’Eva repose ! »
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Jusque dans le tombeau l’obscur déshérité
Semble encor poursuivi par la fatalité.
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Avec peine j’avais pu marcher vers la tombe
Où repose le corps de ma chère colombe,
Et, de mes jours sentant vaciller le flambeau,
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Frissonnante du froid qui glace le tombeau,
Je désirais mourir à côté de ma fille.
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Une mère d’avoir eu la sainte faiblesse
D’obéir à son cœur débordant de tendresse ?
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==[[Page:Chapman - Les Fleurs de givre, 1912.djvu/217]]==
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Elle se tut, la voix éteinte en un sanglot.
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