« Raiponce » : différence entre les versions
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-"Que te manque-t-il ma chère épouse ?
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L’homme qui aimait sa femme pensa :
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Lorsque le crépuscule fut arrivé, il escalada le mur du jardin de la magicienne, cueillit rapidement une pleine poignée de raiponces et les rapporta à son épouse. Elle s’en fit aussitôt une salade et la mangea d’un coup avidement. Elles lui plurent tant que le jour suivant, elle en eut encore trois fois plus envie. Pour la calmer, l’homme dut encore une fois escalader le mur du jardin. Il le fit à nouveau au crépuscule. Mais tandis qu’il grimpait au mur il fut brusquement effrayé car il aperçut la magicienne qui se tenait devant lui.
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-"Prends-en autant que tu voudras, j’y mets seulement une condition :
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L’homme par peur acquiesça à tout, et lorsque après quelques semaines sa femme accoucha, apparut immédiatement la magicienne, qui donna le nom de Raiponce à l’enfant et l’emmena avec elle.
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Quand la magicienne voulait entrer, elle se tenait au bas et appelait :
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Une paire d’années passa lorsque le fils du roi qui chevauchait par ces bois vint à passer près de la tour. Il entendit un chant qui était si doux qu’il s’arrêta et écouta. C’était Raiponce, qui dans sa solitude passait le temps en chantant et faisait résonner sa douce voix. Le fils du roi voulut monter auprès d’elle et chercha une porte : mais il n’en trouva aucune. Il s’en retourna alors chez lui. Mais le chant l’avait tellement ému, que chaque jour il partait pour les bois pour l’écouter. Une fois alors qu’il se tenait sous un arbre, il vit la magicienne venir et il l’entendit appeler :
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Alors Raiponce laissait tomber ses tresses et la magicienne grimpait à elle.
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Et le jour suivant, tandis que le crépuscule pointait, s’en alla-t-il vers la tour et appela :
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Aussitôt, la chevelure chut et le prince escalada la tour.
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Raiponce se sentit rassurée et tandis que le prince lui demandait si elle souhaitait l’avoir pour époux elle vit qu’il était jeune et beau. Elle pensa alors :
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Elle prononça ces mots :
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Ils convinrent qu’il viendrait à elle tous les soir : car le jour venait la vieille. La magicienne n’en remarqua rien, jusqu’à ce qu’un jour Raiponce lui parla :
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Le jour même où Raiponce fut bannie, la magicienne accrocha les tresses à la fenêtre et lorsque le prince arriva et appela :
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Elle laissa choir les cheveux. Le prince monta mais ne trouva pas sa chère Raiponce mais la magicienne qui lui jeta un regard méchant et empoisonné.
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Le prince sentit la douleur l’envahir et de désespoir, bondit par la fenêtre. Il survécut mais les épines du bosquet dans lequel il tomba lui crevèrent les yeux. Il erra aveugle dans la forêt ne mangea que racines et baies et il ne fut plus que pleurs et peines de la perte de sa chère promise.
Il se traîna ainsi quelques années misérablement et atteignit finalement la contrée déserte où Raiponce survivait péniblement avec les jumeaux qu’elle avait mis au monde, un garçon et une fille. Il entendit une voix, qui lui sembla familière. Il s’approcha et Raiponce le reconnut, elle se pendit à son cou et se mit à pleurer.
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