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DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE.


Le 20 décembre, nous nous embarquions pour San Francisco

sur le bateau à vapeur le Pacific ; à la hauteur de Neah Bay. nous

. sommes tombés dans une rafale blanche ; notre chaudière a éclaté et la Noël s’est passée avant que nous eussions aUeint

notre destination.

Les gloires de la Cité d’Or, les charmes qu’a eus pour nous la socip.té de M. Booker et des autres excellents membres du Club de l’Union à San Francisco ; les merveilles du Bosquet des Grands Arbres dans la vallée Mariposa, où il croit des wellingtonias (on dit, aux États-Unis, des washingtonias) qui dépassent quatre cents.pieds, c’est-à-dire sont plus hauts que Saint-Paul de Londres, dont les troncs supportent des salles de bal et dont les corps abattus servent de jeux de boules ; les belles dames de Frisco, comme les Californiens appellent familièrement leur grande ville ; les {ratemisaZions des gredins de Copperopolis et de Columbia City : tout cela, nous le tairons. Ces détails restent consignés dans nos journaux, avec l’envie que nous avons eue de traverser le doux Pacifique, comme si nous avions mangé de ces lotus qui enlevaient aux étrangers les souvenirs de la patrie et de la famille ; nous nou ! rappelons aussi la façon dont nous avons échappé aux artifices de la grasl-widow t. et notre querelle à bord du bateau Goldtn City, contre des partisans II"Op

enthousiastes du Nord.

Nous rentrâmes à Liverpool, par Panama et New-York. Le :’1 mars 186", en débarquantdu China, nous nous trouvions entourés de vieux amis, qui nous souhaitaient la bienvenue et nous réintégraient i !"’médiatement dans les plaisirs du foyer domestique.


1. En Am6rique, on appelle gTIUI-tDidotD une femme séparée ou divorcée de son mari. (Rd.)


FIN.