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AU PACIFIQUE.


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payer les frais de la création de cette ligne de télégraphe. Quant 11 la construction de la route qui passerait tout entière sur le territoire anglais, nous ne connaissons qu’une partie très-difficile, celle qu’il faudrait faire entre le lac Supérieur et le fort Garry. Le pays y est occupé par une suite de lacs, de marécages et de forets ; il exigerait, pour devenir passable, beaucoup de travail et d’argent. Cependant le professeur Rind 1 a prouvé jusqu’àl’évidence que les difficultés sont faciles à surmonter, et qu’elles ne méritent pas qu’on s’y arr_te en présence des magnifiques résultato ; auxquels aboutirait la réussite d’une pareille entreprise. On rirait peut-être d’objections de ce genre dans la Californie et dans la Colombie Britannique, où l’on s’est accoutumé

11. triompher d’obstacles bien différents.

Voilà bientôt deux -cents ans que le chevalier de La Salle 1

avait conçu le projet d’établir, au moyen d’une route 11. travers le continent, une communication de l’Atlantique au Pacifique. C’est en en poursuivant la réalisation que les Canadiens français, dès 1. 731, sont arrivés les premiers aux Montagnes Rocheuses. Depuis lors, ce sujet a été souvent rappelé à la considération du public et du gouvernement.

Ce que ces enthousiastes des temps passés revaient, la communication par cette route avec la Chine et le Japon, est sur le point de se réaliser ; mais ce seront des Américains et non des Français ni des Anglais qui en viendront à bout. Non-seulement les premiers ont achevé leur route de l’Atlantique au Pacifique à travers le continent, mais même, au moment ob nous écrivons, nous apprenons que le Congrès des États-Unis a adopté un projet de loi qui accorde une subvention pour l’établissement


1. Voyez Ot’Wland 1fOtCtt to BrifÜ" Colu",bia, bJ :Henry Youle mnd, Il. A., F. R. G. S., It NGfTGliw 0( c.tIIIdiGa Esploring EqNdmo., par le m6me ; aussi, le Rapport du capitaine Palliser dans le JOIIrrnH of the BOIf’" GeographicaC Society, 1860. (Ed.)

2. Robert de La Salle, 06 à Rouen vers lMO, alla au Canada vers 1670, reœmaut Je COUll entier du lIissilllipi, prit _iOD de la Louiaiane au Dom de Low. XIV, et mourut lUIUSÎJIé daDa le Teu.s en 1687. (J’ra4.)