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DE L’ATLANTIQUE AU PACIFIQUE.


si cela ftU arrivé quelques minutes plus tôt, nous aurions étA précipités la r.\te en bas dans les tourbillons des Cagnons 1. Le timon ne pouvait plus se raceommoder. Le courrier détela donc les chevaux et les reconduisit à une maison qui était à un demimille de distance, tandis qu’à la lueur d’un grand et bon Ceu, car il faisait déjà nuit close, nous demeurions à la garde de son riche chargement. Au bout d’une heure, le conducteur était de retour, accompagné d’un ami qui amenait un grand wagon couvert, attelé de deux beaux chevaux de Californie. Ces animaux frais furent mis en téta, et nous parttmes avec nos deux pains

de chevaux qui nous entratnaient à bride abattue. Nous avions alors deux conducteurs : l’un tenant les renes,. l’autre distribuant libéralement les coups de fouet. Le courrier avait rapport6 une bouteille de whisky, et, dans les instants de loisir relatif que leur laissait leur double occupation, lui et son ami se mirent à la boire à longs traits. Bientôt ils découvrirent que les rênes des chevaux de _te ne se croisaient pas, et qu’elles De servaient en rien pour conduire ; mais qu’importait ? Nos deux Californiens guidaient dmirablement et décrivaient toutes les courbes avec une étonnante précision. Auame route peut-_re n’est plus dangereuse que celle-là ; mais nos deux hommes hurlaient et fouettaient, les Mies galopaient avec fureur, le wlIOn

bondissait en contournant les hauteurs tSCaJ’J*s et emportait des morceaux du 801 dans sa course eflNnée. Avant minuit, llO8S entrions à Yale. Les quinze derniers milles de cette eJfroyab1e route ne nous avaient pris qu’De heure.

Le lendemain matin, pour la seconde et dernière fois, nous quittions cette petite ville pittoresque ; nous redellœodiODi le Fraser en bateau à vapeur et, le 25 novembre, noUl dfbarquioDi

une Cois encore à Victoria.


1. Voir p. 332 et lUiv. (Trad.)


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