« Page:Milton - Cheadle - Voyage de l’Atlantique au Pacifique.djvu/357 » : différence entre les versions

Cabot (discussion | contributions)
Bot : Importation automatique de pages
(Aucune différence)

Version du 17 novembre 2007 à 22:27

Cette page n’a pas encore été corrigée


AU PACIFIQUE.


357


deviennent parfaitement inutiles et se recouvrent d’énormes

glaçons. Nous en vtmes encore deux qui fonctionnaient et qu’on tenait en état en les garantissant par un toit et en allumant des feul. Nous eCtmes aussi la chance de trouver en pleine activité les claims Cameron, Raby et Caledonian, qui sont trois des plus riches de William’s Creek. Nous y descendîmes avec quelques-uns des heureu"x propriétaires ; nous rampâmes dans ces galeries fort semblables à des égouts, lavant pour avoir de l’or ou dépouillant les riches poches qui se sont formées sous quelque caillou. Parfois nous pouvions,distinguer le jaune scintillement de l’or ; mais, en général, il n’est pas perceptible, m_me dans la boue la ’plus précieuse. M. Steele, du daim Cameron, eut l’obligeance de nous montrer les livres de la compagnie ; il en résultait que le produit journalier d’un puits variait de 40 à 112 onces, et, comme il y en avait trois, le rendement total de la semaine montait de deux à cinq mille livres sterling, c’est-à-dire de cinquante à cent vingt-cinq mille francs. Mais les dépenses fort lourdes exigeaient sept mille dollars ou trente-cinq mille francs par semaine. La principale était la solde de quatre-vingts ouvriers qui gagnaient de cinquante à quatre-vingts francs par journée.

À midi, chaque jour, on vide les boUes et on retire l’or, qui J reste toujours mélangé d’une certaine quantité de sable noir. Au lavage d’un seul puits du claim Raby, auquel nous assistâmes, l’or remplissait une des bottes d’étain dont on se sert pour les conserves et qui contenait environ un quart de livre, c’est-àdire la vaJeur de vingt-cinq mille Crancs pour quinze heures de travail. Dans cet or, se trouvaient des shillings et des quarts de dollars, tombés des poches des ouvriers et qui étaient retournés dans la botte.

Quand nous etùnes visité les mines de William’s Creek, nous nous"rendtmes par la hauteur à Lowhee, un moindre ruisseau, dans un ravin plus étroit encore, et qui se trouve à trois milles