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DE L’ATLANTIQUE


avait d’abord été de nous abandonner à Jasper-House ; nous avions eu en lui un serviteur si dévoué, un guide si habile, dans des temps de crise et de privation, que nous f6mes sincèrement affligés de nous séparer de lui et de sa famille. Nous les suivlmes des yeux comme ils remontaient le Fraser jusqu’à ce qu’ils eussent disparu, et nous nous demandions si quelque chance imprévue de notre vie les remettrait jamais sur notre chemin. Avant de quitter définitivement Victoria, nOU8 avons appris qu’à son arrivée à Kamloups, L’Assiniboine était entré comme berger au service de M. Mac Kay, et qu’il se proposait de rejoindre le fort Pitt’ l’année suivante avec une bonne troupe de chevaux.

Les bas fonds de l’Harrison nous permirent de v<ùr des milliers de saumons épuisés, frétillants, sautillants, à moitié à sec et poursuivis par une foule d’Indiens qui les perçaient à conps de javelot. En passant par Douglas et Pemberton, par la voie des lacs et des portages t, nous rencontrâmes de nouveau le Fraser à Lilloet, à deux cent soixante-cinq milles environ de Ne’tfWesLminster et à trois cents de Victoria. Sur cette route, particulièrement sur les lacs Anderson et Seton, le paysage a vraiment une sauvage ’grandeur. De toutes parts, les monlagnt’5 s’élèvent brusquement du sein de l’eau, escarpées, rocheuses et stériles. À l’époque où nous les voyions, elles étaient parées des teintes les plus brillantes qu’un automne d’Amérique donne l la nature. Nous entendlmes parler à plusieurs reprises sur le chemin de notre ami M. 0’ B. qui avaitsuivi cette route, au lieu de celle d’Yale, à son départ de Kamloups. n avait plu à tout le monde, car il connaissait l’histoire, la famille, les amis, les bien !’ et les espérances de chacun, et savait les nouvelles les plus n>centes du canton d’où on était parti. À une ville de la route, UD ct’rtain nombre de ses nouveaux amis et admirateurs, qui pes


1. Voir p. 173. (Trad.) – 2. Voir la note p. 194. (Trad.)


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