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n’avions rien eu qui méritât ce nom. Cependant il faut.vonerq1le le champagne et q11elques liqueurs, que nous– bdme& fraternellement avec des mineun, nous donnèrent de terribles maux de tête et nous em_chèrent de-dormir jusqu’au lendemain matin. Pluaieurs de ceux qui vinrent boire au comptoir nous am_rent beaucoup ; entre autres un grand Yankee, tout à fait ivre, qui se figurait qu’il était lord Nelson et qui, on ne laitcommeut, associant cette imagination avec des conoombres, mangeait sam. repos plusieurs de ces cucurbitacées a6n de prouver soo itleotité.

La petite ville d’Yale n’est, après toot, qu’une ran_ de maisons faisant lace à la rivière au moment où, venant de s’échapper de s Cagnons, elle lorme un large et noble fleuve. Yale est bâtie sur un petit teITain plat, que terminent au nord des hauteurs élevées et où commence la vallée qui va en s’élargi8B8Jlt vers le sud, bornée par les montagnes, dont l’aspect eolHlel’Ve toute leur grandeur. Cette situation est des plus piUoresques.. Les maisons de bois, blanchies et propres, ornées de drapeaux, ont toute la gaieté que peut désirer on Yankee. On trouve de l’or dans la rue d’Yale et, pendant notre dtner, deux Indiena cherchaient l’or, avec une bascule ou f’oekwl, en face de l’hôtel. Le lendemain nous ames nos adieux à notre bon ami, M. Mac

Kay, et nous primes place sur le bateau à vapeur qui descendait jusqu’à New-Westminster, à l’embouchure du Fraser. Apris Yale, le fleuve s’élargit avec rapidité et coule entre des riVIIi basses et fertiles en bois. Sur notre route, nous passAmes devant Hope et 1aogley, anciens établissements de la Compagnie de la Baie de Hudson. Le premier occupe le plus beau sUe qui exisœ

dans la Colombie Britannique, une plaine boisêe entouroo par un amphithéâtre de hautes montagnes. C’est en grand la même

1. Rocker ou cradle, berceau ; machine décrite dans le Tour du.000dt, 186_, I, p. 14. (Trad.).