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Le tranquille savoir.
Le tranquille savoir.


Depuis quelques mille ans à peine rame humaine
Depuis quelques mille ans à peine l’âme humaine
Par un songe divin s’est voulu consoler,
Par un songe divin s’est voulu consoler,
Et ce songe, en la route où son destin la mène,
Et ce songe, en la route où son destin la mène,
Déjà va s’envoler.
Déjà va s’envoler.


Avant vu tout cela, ces choses que l’Histoire
Ayant vu tout cela, ces choses que l’Histoire
Cache sous sa sévère et froide majesté,
Cache sous sa sévère et froide majesté,
Elle qui d’un état fragile et transitoire
Elle qui d’un état fragile et transitoire
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Je vous ai demandé : « Par quoi faut-il, sur terre,
Je vous ai demandé : « Par quoi faut-il, sur terre,
Par quoi faut-il emplir nos cœurs, qui n’ont qu’un jour ? »
Par quoi faut-il emplir nos cœurs, qui n’ont qu’un jour ? »
Vous m’avez répondu, vous, le savant austère:
Vous m’avez répondu, vous, le savant austère :
« Emplissez-les d’amour. »
« Emplissez-les d’amour. »


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Parmi tout ce qui naît et tout ce qui périt,
Parmi tout ce qui naît et tout ce qui périt,
Quoi ! nul bien ne valait un autre cœur, un autre
Quoi ! nul bien ne valait un autre cœur, un autre
Qui pour vous seul s’ouvrit ?
Qui pour vous seul s’ouvrît ?
</poem>
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