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ANTHOLOGIE DU XIX e SIÈCLE
i brai de la More alléchante
Aux bras de la More alléchante
J’endors enfin mon long souci:
J’endors enfin mon long souci :
Entends-tu le hibou qui chanter
Entends-tu le hibou qui chante ?
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(Le Farouches)
<br />
Lo4 ’BzlLLcAVE VES c41{zll GZ^ÊES
{{d|''<small>(Les Farouches)</small>''|6}}
Au-dessus de l’armoire, à l’angle du plafond ,
<br />
{{—}}
<br /><br />
{{c|''<big>LA BALLADE DES ARAIGNÉES</big>''}}
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{{Lettrine|A|lignes=2}}{{sc|u-dessus}} de l’armoire, à l’angle du plafond ,
Elles vivent en paix, les bonnes araignées...
Elles vivent en paix, les bonnes araignées...
Le mur, humide et mou, se lézarde et se fond
Le mur, humide et mou, se lézarde et se fond
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Pullule tout à l’aise et grouille en liberté,
Pullule tout à l’aise et grouille en liberté,
Tourbillonnant dans l’ombre et dans la solitude.
Tourbillonnant dans l’ombre et dans la solitude.

Tissandières en train, elles viennent et vont,
Tissandières en train, elles viennent et vont,
Ourdissant fil à fil leurs trames bien soignées,
Ourdissant fil à fil leurs trames bien soignées,
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D’une danse bizarre entreprennent l’étude,
D’une danse bizarre entreprennent l’étude,
Oubliant toile à l’œuvre et gibier convoité,
Oubliant toile à l’œuvre et gibier convoité,
Tourbillonnant dans l’ombre et dans la solitude.
Tourbillonnant dans l’ombre et dans la solitude.
</poem>