« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t4, 1888.djvu/465 » : différence entre les versions

 
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page non corrigée
+
Page corrigée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%">
HÉLÈNE VACARESCO. 4’^ .)

Et moi, pour emplir les soirs pleins d’ennui,
Et moi, pour emplir les soirs pleins d’ennui,
Je file à ma porte en rêvant de lu ; ,
Je file à ma porte en rêvant de lui,

Car je poserai mon front sur sa bouche
Car je poserai mon front sur sa bouche
Et ma main qui tremble en sa main farouche.
Et ma main qui tremble en sa main farouche.

Il me contera l’horreur des combats.
Il me contera l’horreur des combats.
La pierre du seuil souhaite son pas.
La pierre du seuil souhaite son pas.

Il me chantera la terre conquise.
Il me chantera la terre conquise.
Son souffle léger est cher à la brise.
Son souffle léger est cher à la brise.

Il dira qu’il m’aime et je le croirai.
Il dira qu’il m’aime et je le croirai.
Le soleil puissant emplira le pré.
Le soleil puissant emplira le pré.

Le maïs verdit parmi l’herbe verte.
Le maïs verdit parmi l’herbe verte.
Ma petite porte au vent s’est ouverte.
Ma petite porte au vent s’est ouverte.

Elle s’ouvre au vent, ne la fermez pas.
Elle s’ouvre au vent, ne la fermez pas.
Le maïs d’avril est éclos là-bas.
Le maïs d’avril est éclos là-bas.
</poem>
qAUE
<br />
Je disais: Viens avant que le soleil ne vienne.
{{d|''<small>(Titre)</small>''|6}}
<br />
{{—}}
<br /><br />
{{c|''<big>AURORE</big>''}}
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%">


{{Lettrine|J|lignes=2}}{{sc|e}} disais : Viens avant que le soleil ne vienne.
La chaleur de ta main est plus douce à la mienne
La chaleur de ta main est plus douce à la mienne
Qu’aux oiseaux le printemps, aux abeilles le miel.
Qu’aux oiseaux le printemps, aux abeilles le miel.
Tu disais: N’est-ce pas qu’il est bon d’être ensemble
Tu disais: N’est-ce pas qu’il est bon d’être ensemble
Sous la branche du saule ou la feuille du tremble,
Sous la branche du saule ou la feuille du tremble,
A l’heure où l’aube rit au ciel,
À l’heure où l’aube rit au ciel,
</poem>