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:i O LOG I E DU XIX e SIÈCLE |
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Combien j’aimerais mieux, cette vie achevée, |
Combien j’aimerais mieux, cette vie achevée, |
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Assoupi doucement dans mon œuvre rêvée |
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Et me sentant berce comme à mon premier jour, |
Et me sentant berce comme à mon premier jour, |
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M’en aller d’ici-bas, ayant vidé mon âme, |
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Et laisser après moi, dans le cœur d’une femme, |
Et laisser après moi, dans le cœur d’une femme, |
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Quelques mots de douleur et quelques mots d’amour. |
Quelques mots de douleur et quelques mots d’amour. |
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I^FIC^I |
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{{c|''<big>INFINI</big>''}} |
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{{Lettrine|P|lignes=2}}{{sc|oursuivis}} |
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Poursuivis par le même rêve, |
Poursuivis par le même rêve, |
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Fatigués de vie et de bruit, |
Fatigués de vie et de bruit, |
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Nous nous en allions sur la grève, |
Nous nous en allions sur la grève, |
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Parmi les langueurs de la nuit. |
Parmi les langueurs de la nuit. |
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Le cœur troublé, les mains brûiantes, |
Le cœur troublé, les mains brûiantes, |
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Nous écoutions ces cris amers, |
Nous écoutions ces cris amers, |
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Et les vagues lourdes et lentes |
Et les vagues lourdes et lentes |
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Nous disaient l’infini des mers. |
Nous disaient l’infini des mers. |
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La brise pleurait dans les branches; |
La brise pleurait dans les branches ; |
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Nous regardions, silencieux, — |
Nous regardions, silencieux, — |
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Et, là-haut, les étoiles blanches |
Et, là-haut, les étoiles blanches |
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Nous disaient l’infini des cieux. |
Nous disaient l’infini des cieux. |
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Et tes yeux, pleins de douces ombres |
Et tes yeux, pleins de douces ombres |
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Qu’illuminait l’amour vainqueur, |
Qu’illuminait l’amour vainqueur, |
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Tes grands yeux chauds, tes grands yeux sombres |
Tes grands yeux chauds, tes grands yeux sombres |
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Me disaient l’infini du cœur. |
Me disaient l’infini du cœur. |
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