« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t4, 1888.djvu/451 » : différence entre les versions
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%"> |
|||
ADOLPHL RIBAUX. |
|||
w |
|||
Est-il un sûr abri pour l’âme inassouvie, |
Est-il un sûr abri pour l’âme inassouvie, |
||
Un printemps si charmeur qu’il suffise à la vie, |
Un printemps si charmeur qu’il suffise à la vie, |
||
Un cœur qui, triste et seul, n’appelle un autre cœur? |
Un cœur qui, triste et seul, n’appelle un autre cœur ? |
||
Nuits d’été, Nuits d’amour, belles Nuits embaumées, |
Nuits d’été, Nuits d’amour, belles Nuits embaumées, |
||
Je connais quelque part des lèvres trop aimées, |
Je connais quelque part des lèvres trop aimées, |
||
Ligne 9 : | Ligne 9 : | ||
L’Idéal n’est réel qu’en deux âmes unies, |
L’Idéal n’est réel qu’en deux âmes unies, |
||
C’est à deux seulement que vous êtes bénies, |
C’est à deux seulement que vous êtes bénies, |
||
Nuits pleines de parfums, Nuits d’été, Nuits d’amour! |
Nuits pleines de parfums, Nuits d’été, Nuits d’amour ! |
||
</poem> |
|||
⚫ | |||
<br /> |
|||
LE JsA%VlUX. |
|||
⚫ | |||
⚫ | |||
<br /> |
|||
{{—}} |
|||
<br /><br /> |
|||
{{c|''<big>LE JARDIN</big>''}} |
|||
<poem style="margin-left:0em; font-size:100%"> |
|||
⚫ | |||
Les fleurs de pourpre et d’or s’ouvrent sous le zéphire |
Les fleurs de pourpre et d’or s’ouvrent sous le zéphire |
||
Le ciel clair par milliers allume ses flambeaux; |
Le ciel clair par milliers allume ses flambeaux ; |
||
C’est une de ces nuits de joie et de mystère, |
C’est une de ces nuits de joie et de mystère, |
||
Où les morts de vingt ans s’éveillent sous la terre, |
Où les morts de vingt ans s’éveillent sous la terre, |
||
Et, pour aimer encor, sortent de leurs tombeaux. |
Et, pour aimer encor, sortent de leurs tombeaux. |
||
Dans les vasques, roulant des perles par centaines, |
Dans les vasques, roulant des perles par centaines, |
||
Les jets d’eau parfumés et les fraîches fontaines |
Les jets d’eau parfumés et les fraîches fontaines |
||
Ligne 24 : | Ligne 33 : | ||
Superbes de lenteur, fiers de leur nonchalance, |
Superbes de lenteur, fiers de leur nonchalance, |
||
Des cygnes somptueux voguent sur les étangs. |
Des cygnes somptueux voguent sur les étangs. |
||
Les palmes, lentement de la brise battues, |
Les palmes, lentement de la brise battues, |
||
Caressent la pâleur vivante des statues |
Caressent la pâleur vivante des statues |
||
Qu’un doux rayon de lune éclaire avec amour |
Qu’un doux rayon de lune éclaire avec amour ; |
||
</poem> |