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Il DU XIX 1 ' S1ÎCLF |
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Les |
Les petits content au grand-père, |
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Qui béatement leur sourie, |
Qui béatement leur sourie, |
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Comment Le prince Aimé surprit |
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Le géant Troll en son repaire. |
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Ils guettent sur le liseron |
Ils guettent sur le liseron |
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La sauterelle aux vertes ailes, |
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Et font la chasse aux demoiselles |
Et font la chasse aux demoiselles |
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Comme à vingt ans ils la feront. |
Comme à vingt ans ils la feront. |
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Ils babillent à perdre haleine; |
Ils babillent à perdre haleine ; |
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Ils courent, blonds échevelés, |
Ils courent, blonds échevelés, |
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Dans les seigles et dans les blés, |
Dans les seigles et dans les blés, |
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— Si nains |
— Si nains qu’on les y voit à peine. |
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Et puis, pensant au vieil ami, |
Et puis, pensant au vieil ami, |
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Ils reviennent, tout gais, tout roses, |
Ils reviennent, tout gais, tout roses, |
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Sournoisement verser des roses |
Sournoisement verser des roses |
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Sur |
Sur l’aïeul qui s’est endormi. |
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ml l'Enigme) |
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L'cAl VU CIEL |
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{{d|''<small>(Devant l’Énigme)</small>''|6}} |
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{{c|''<big>L’AIR DU CIEL</big>''}} |
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Léger comme la soie et chaud comme la laine, |
Léger comme la soie et chaud comme la laine, |
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Enveloppe céleste où |
Enveloppe céleste où l’on rêve en dormant, |
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L’air pur du mois d’avril est un doux vêtement. |
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L’air sur nos membres las s’enroule et se promène ; |
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Et puis il nous imprègne et circule dans nous; |
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Et puis il nous imprègne et circule dans nous ; |
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Il fait tes yeux plus clairs et tes désirs plus fous ; |
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— Mais tandis |
— Mais tandis qu’il devient ta vie et ton haleine, |
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L’air sur mes membres las s’enroule et se promène. |
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