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ilOLOGIE DU XIX e SIÈCLE.

i escadrons les lignes ondulcuses
De nos fiers escadrons les lignes onduleuses
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Se déroulent sous le ciel bleu :
Entends-tu leurs clameurs joyeuses?
Entends-tu leurs clameurs joyeuses ?
A !.i charge, en avant, pour le C/.ar et pour Dieu !
À la charge, en avant, pour le Czar et pour Dieu !
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J’a i M E les cheveux roux et les visages pâles
<br />
Comme les a toujours aimés le Ticien :
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Ces deux couleurs sont pures et royales ;
<br /><br />
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{{Lettrine|J|lignes=2}}{{sc|’aime}} les cheveux roux et les visages pâles
Comme les a toujours aimés le Titien :
Ces deux couleurs sont pures et royales ;
Elles vont aux enfants de sang patricien.
Elles vont aux enfants de sang patricien.

J’aime les fines mains aux ongles longs et roses,
J’aime les fines mains aux ongles longs et roses,
Aux veines qui de bleu se colorent parfois :
Aux veines qui de bleu se colorent parfois :
Ces fines mains nous disent tant de choses,
Ces fines mains nous disent tant de choses,
Tant de force et de grâce est unie en leurs doigts !
Tant de force et de grâce est unie en leurs doigts !

J’aime sur de grands yeux les paupières baissées,
J’aime sur de grands yeux les paupières baissées,
Et l’ombre des cils noirs qui les rendent plus doux ;
Et l’ombre des cils noirs qui les rendent plus doux ;
Car le reflet des divines pensées
Car le reflet des divines pensées
S’échappe de ces yeux et descend jusqu’à nous.
S’échappe de ces yeux et descend jusqu’à nous.
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