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AUGUSTE DORCHAIN. I } <) |
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Les amours qu’un matin suffit à défleurir ! |
Les amours qu’un matin suffit à défleurir ! |
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Tristes, la source impure et qu’on ne peut tarir, |
Tristes, la source impure et qu’on ne peut tarir, |
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La beauté que le temps inexorable emporte, |
La beauté que le temps inexorable emporte, |
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Et la virginité du cœur flétrie et morte !.. |
Et la virginité du cœur flétrie et morte !... |
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— Mais douces sont les fleurs et douces les amours |
— Mais douces sont les fleurs et douces les amours |
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Qui naissent dès l’aurore et qui durent toujours ! |
Qui naissent dès l’aurore et qui durent toujours ! |
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Et dont le cœur d’enfant peut se montrer sans voiles, |
Et dont le cœur d’enfant peut se montrer sans voiles, |
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Profond comme la mer, pur comme les étoiles ! » |
Profond comme la mer, pur comme les étoiles ! » |
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Ainsi le violon, sous le clair firmament, |
Ainsi le violon, sous le clair firmament, |
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Auprès des flots, chantait harmonieusement. |
Auprès des flots, chantait harmonieusement. |
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Et nous pleurions d’avoir, pendant cette heure unique, |
Et nous pleurions d’avoir, pendant cette heure unique, |
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Goûté, dans un accord grave et délicieux, |
Goûté, dans un accord grave et délicieux, |
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L’infini de l’amour, de la mer et des cieux ! |
L’infini de l’amour, de la mer et des cieux ! |
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