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{{lettrine|A|lignes=3}}{{sc|vant}} <i>1866, les poètes français étaient peu nombreux. La poésie partageait, semblait-il, la proscription de son plus illustre représentant. L’inspiration nouvelle, née, avec André |
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poésie partageait, semblait-il, la proscription de son plus |
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illustre représentant. L’inspiration nouvelle, née, avec André |
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Victor Hugo était alors en exil ; Lamartine, accablé par l’âge et par |
Victor Hugo était alors en exil ; Lamartine, accablé par l’âge et par la tristesse, se taisait ; Musset et Alfred de Vigny étaient morts. |
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la tristesse, se taisait ; Musset et Alfred de Vigny étaient morts. |
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C’est alors que parut le </i>Parnasse contemporain, Recueil de vers |
C’est alors que parut le </i>Parnasse contemporain, Recueil de vers nouveaux<i>. Des jeunes gens, guidés par des hommes d’un âge mûr, MM. Leconte de Lisle, Gautier, Théodore de Banville, Charles Baudelaire, se levaient, pour attester, par leur exemple, que la nouvelle |
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poésie comptait encore des fidèles. Parmi ces jeunes gens il y avait MM. Coppée, Sully Prudhomme, Catulle Mendès, Léon Dierx, de Ricard, Albert Glatigny, auxquels vinrent se joindre plus tard |
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nouveaux<i>. Des jeunes gens, guidés par des hommes d’un âge mûr, |
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MM. Leconte de Lisle, Gautier, Théodore de Banville, Charles |
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Baudelaire, se levaient, pour attester, par leur exemple, que la nouvelle |
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poésie comptait encore des fidèles. Parmi ces jeunes gens il y avait |
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MM. Coppée, Sully Prudhomme, Catulle Mendès, Léon Vierx, |
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de Ricard, Albert Glatigny, auxquels vinrent se joindre plus tard |