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c’est-à-dire
de 1392 à 1407, il gouvernait à peu près seul, avec la reine Isabeau de
Bavière, les affaires du royaume. <span id=La.Ferte.Millon>Ce fut pendant cette période que
Louis d’Orléans acheta Coucy, et y fit faire d’immenses travaux, qu’il bâtit
Pierrefonds, la [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#La.Ferte.Millon|Ferté-Milon]], Vées; qu’il répara les châteaux de Béthisy,
de Mont-Épilloy, de Crespy, toutes forteresses importantes destinées à faire
du Valois un territoire inattaquable. Il est à croire que les finances du
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d’une largeur, d’une distinction qui ont lieu de surprendre au milieu des
mièvreries de la fin du XIV<sup>e</sup> siècle. La statuaire qui reste encore à Pierrefonds,
au château de la [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#La.Ferte.Millon|Ferté-Milon]], a toute l’ampleur de notre meilleure renaissance, et si les habits des personnages n’appartenaient pas à
1400, on pourrait croire que cette statuaire date du règne de François I<sup>er</sup>.
Encore en trouve-t-on fort peu, à cette époque, qui ait cette largeur de
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statuaire; elle est ample, monumentale, admirablement composée et d’une
exécution sobre et excellente. Les statues des preuses qui décorent les tours
existantes du château de la [[Dictionnaire raisonné de l’architecture française du XIe au XVIe siècle - Index communes L#La.Ferte.Millon|Ferté-Milon]] présentent les mêmes qualités.
C’est un art complet, qui n’est plus l’art du XIII<sup>e</sup> siècle, qui n’est plus la
décadence de cet art, tombant dans la recherche, mais qui possède son