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{{TitrePoeme|[[ Les Chants du crépuscule]]|Victor Hugo|Dans l'église de ***}}
==I==
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C'était une humble église au cintre surbaissé,
L'église où nous entrâmes,
Où depuis trois cents ans avaient déjà passé
Et pleuré bien des
Elle était triste et calme à la chute du jour,
L'église où nous entrâmes ;
L'autel sans serviteur, comme un
Avait éteint ses flammes.
Les antiennes du soir, dont autrefois saint Paul 81
Réglait les chants fidèles,
Sur les stalles du
Avaient ployé leurs ailes.
L'ardent musicien qui sur tous à pleins bords
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Tandis qu'on entendait dans la ville au dehors
Passer des voix sans nombre.
==II==
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Et ces voix qui passaient disaient joyeusement
« Bonheur ! gaîté ! délices !
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» Qui rit, et qui chancelle, et qui boit à pleins bords,
» De flambeaux éblouie! »
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==III==
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Et tandis que ces voix, que tout semblait grossir,
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Disaient : Santé, bonheur, joie, orgueil et plaisir!
Votre oeil disait : Prière !
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==IV==
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Elles parlaient tout haut et vous parliez tout bas
- « Dieu qui m'avez fait naître,
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» Soutenez-moi, Seigneur! Seigneur, soutenez-moi,
» Car je sens que tout penche ! »
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==V==
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Et moi, je contemplais celle qui priait Dieu
Dans l'enceinte sacrée,
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Un autel que rencontre une femme a toujours
Quelque chose à lui dire!
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==VI==
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▲* O madame! pourquoi ce chagrin qui vous suit,
» Pourquoi pleurer encore,
» Vous, femme au coeur charmant, sombre comme la nuit,
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» Qui sent ployer la branche et qui chante pourtant,
» Sachant qu'il a des- ailes ! »
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<p align="right">Octobre 18...</p>
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