« Page:Proust - À la recherche du temps perdu édition 1919 tome 6.djvu/124 » : différence entre les versions
m Bzhqc: split |
|||
État de la page (Qualité des pages) | État de la page (Qualité des pages) | ||
- | + | Page corrigée | |
Contenu (par transclusion) : | Contenu (par transclusion) : | ||
Ligne 1 : | Ligne 1 : | ||
< |
<nowiki /> |
||
Cette « brave Oriane », comme il eût dit cette « bonne Oriane », ne signifiait pas que Saint-Loup considérât {{Mme}} de Guermantes comme particulièrement bonne. Dans ce cas, bonne, excellente, brave, sont de simples renforcements de « cette », désignant une personne qu’on connaît et dont on ne sait trop que dire avec quelqu’un qui n’est pas de votre intimité. « Bonne » sert de hors-d’œuvre et permet d’attendre un instant qu’on ait trouvé : « Est-ce que vous la voyez souvent ? » ou « Il y a des mois que je ne l’ai vue », ou « Je la vois mardi » ou « Elle ne doit plus être de la première jeunesse ». |
Cette « brave Oriane », comme il eût dit cette « bonne Oriane », ne signifiait pas que Saint-Loup considérât {{Mme}} de Guermantes comme particulièrement bonne. Dans ce cas, bonne, excellente, brave, sont de simples renforcements de « cette », désignant une personne qu’on connaît et dont on ne sait trop que dire avec quelqu’un qui n’est pas de votre intimité. « Bonne » sert de hors-d’œuvre et permet d’attendre un instant qu’on ait trouvé : « Est-ce que vous la voyez souvent ? » ou « Il y a des mois que je ne l’ai vue », ou « Je la vois mardi » ou « Elle ne doit plus être de la première jeunesse ». |