« Imitation de Jésus-Christ/Livre 4/Chapitre 18 » : différence entre les versions
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Ligne 5 :
Que
du saint sacrement avec curiosité, mais soumettre
ses sens à la foi.
Toi qui suis de tes sens les dangereuses routes,
et veux tout pénétrer par ton raisonnement,
sache
Quiconque ose
dans ce vaste océan de son immensité,
opprimé de sa gloire, aisément fait naufrage ;
et tu voudrois en vain comprendre son pouvoir,
que tout
Je ne te défends pas la recherche pieuse
des saintes vérités dont tu dois être instruit :
leur pleine connoissance est toujours de grand fruit,
pourvu
Que des pères surtout les fidèles avis
avec soumission soient reçus et suivis :
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qui fuit des questions le sentier difficile,
et sous les lois de Dieu marche avec fermeté.
Que le monde en a vu dont
à force de chercher, est tombée en défaut,
et pour avoir porté ses lumières trop haut,
de la dévotion a repoussé la grâce !
Ton Dieu sait ta foiblesse, et
que la sincérité
et non pas ces clartés
ni cette intelligence, et profonde et sublime,
qui du mystère obscur perce toute la nuit.
Si ce que tu peux voir au-dessous de toi-même
se laisse mal comprendre à ton esprit confus,
comment comprendras-tu ce
ce que
Rabats de cet esprit
à ces rébellions des sens présomptueux
impose de la foi
soumets-toi tout entier ; remets-moi tout le soin
de répandre sur toi ma science infinie,
et
Souvent, touchant la foi
plusieurs, et fortement, sont tentés de douter ;
mais ces tentations ne doivent
ne
où jetteroient ton
quoi
crois-moi, crois ma parole et celle de mes saints :
cet unique secret suffit pour le confondre,
et fera par sa fuite avorter ses desseins.
soutiens-en tout
et souviens-toi
est la marque
Ces méchants endurcis, ces pécheurs déplorés,
comme il les tient pour lui déjà tous assurés,
à les inquiéter jamais il ne
pour
Viens, et
que la raison conseille et qui tient tout suspect ;
je la veux simple et ferme, avec
Viens donc, et pour garant en ce divin repas
de tout ce que tu crois et que tu
ne prends que mon vouloir et ma toute-puissance :
je ne déçois jamais, et ne puis décevoir ;
mais quiconque en soi-même a trop de confiance
se trompe, et ne sait rien de ce
Je marche avec le simple, et ne fais ouverture
aux vrais pauvres
et dessille les yeux où je vois
La curiosité
se fait de ses faux jours une plus sombre nuit,
qui cache
plus la raison
aussi comme elle est foible, elle est souvent déçue ;
mais la solide foi jamais ne se méprend.
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Tous ces discernements que la nature inspire,
toute cette recherche où le sens peut guider,
doivent suivre la foi
doivent la soutenir, et non pas la détruire.
dans ce festin que Dieu présente à ses enfants,
marchent
et leur sainte union, par
fait tout ce grand ouvrage et toutes ces merveilles
qui du raisonnement passent tous les efforts.
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que ne peuvent borner ni les temps ni les lieux,
opère mille effets sur terre et dans les cieux,
que
Plus
plus il les sonde avant, moins il en voit le fond :
ils sont toujours obscurs et toujours admirables ;
et si par la raison ils étoient entendus,
le nom de merveilleux et celui
quelques hauts
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