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412 ’ REVUE DES DEUX MONDES.
température absolue du réfrigérant, on obtient deux quotiens
température absolue du réfrigérant, on obtient deux quotiens
numériquement égaux entre eux.
numériquement égaux entre eux.

Si Ton divise la quantité de chaleur que dégage un système
Si l’on divise la quantité de chaleur que dégage un système
durant une certaine modification, par la température absolue à
durant une certaine modification, par la température absolue à
laquelle le système est porté pendant cette modification, on ob-
laquelle le système est porté pendant cette modification, on obtient ce que Clausius nomme ''la valeur de la transformation'', —
ou, plus brièvement, ''la transformation'' — éprouvée par le système ; tout changement d’état qui dégage de la chaleur correspond
tient ce que Glausius nomme la valeur de la transformation^ —
ou, plus brièvement, la transformation — éprouvée par le sys-
tème ; tout changement d’état qui dégage de la chaleur correspond
à une transformation positive ; toute modification qui absorbe de
à une transformation positive ; toute modification qui absorbe de
la chaleur correspond à une transformation négative.
la chaleur correspond à une transformation négative.

Prenons un système qui parcourt un cycle de Carnot ; parmi
Prenons un système qui parcourt un cycle de Carnot ; parmi
les modifications qu’il éprouve, il en est deux seulement qui aient
les modifications qu’il éprouve, il en est deux seulement qui aient
une valeur de transformation ; ce sont réchauffement qu’il subit
une valeur de transformation ; ce sont réchauffement qu’il subit
au contact du foyer et le refroidissement qu’il éprouve au contact
au contact du foyer et le refroidissement qu’il éprouve au contact
du réfrigérant; les deux autres modifications du système n’ab-
du réfrigérant; les deux autres modifications du système n’absorbent ni ne dégagent de chaleur ; leur valeur de transformation
sorbent ni ne dégagent de chaleur; leur valeur de transformation
est nulle. À l’action du foyer correspond une transformation
est nulle. A Faction du foyer correspond une transformation
négative ; à l’action du réfrigérant une transformation positive,
négative; à l’action du réfrigérant une transformation positive,
et ces deux transformations sont de même grandeur ; leur somme
et ces deux transformations sont de même grandeur ; leur somme
est nulle; la transformation négative compense exactement la trans-
est nulle ; la transformation négative ''compense'' exactement la transformation positive.

formation positive.
Cette propriété du cycle de Carnot peut s’étendre à toute série
Cette propriété du cycle de Carnot peut s’étendre à toute série
de modifications, quelle qu’en soit la nature, qui prend le système
de modifications, quelle qu’en soit la nature, qui prend le système
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tout cycle. Prenons chacune des modifications dont la succession
tout cycle. Prenons chacune des modifications dont la succession
constitue ce cycle ; calculons la valeur de transformation qui lui
constitue ce cycle ; calculons la valeur de transformation qui lui
correspond; ajoutons ensemble toutes ces valeurs; nous obtien-
correspond ; ajoutons ensemble toutes ces valeurs ; nous obtiendrons toujours une somme égale à zéro ; toujours les transformations négatives compenseront exactement les transformations
drons toujours une somme égale à zéro; toujours les transfor-
mations négatives compenseront exactement les transformations
positives.
positives.

Nous avons dit que cette belle proposition était générale,
Nous avons dit que cette belle proposition était générale,
qu’elle appartenait à tout cycle ; il nous faut cependant y apporter
qu’elle appartenait à tout cycle ; il nous faut cependant y apporter
une restriction et ce n’est pas l’un des moindres titres de gloire
une restriction et ce n’est pas l’un des moindres titres de gloire
de Clausius que d’avoir précisé cette restriction.
de Clausius que d’avoir précisé cette restriction.

Pour établir la loi essentielle à laquelle est soumis tout mo-
teur qui décrit le cycle par lui imaginé, Sadi Carnot suppose que,
Pour établir la loi essentielle à laquelle est soumis tout moteur qui décrit le cycle par lui imaginé, Sadi Carnot suppose que,
sans rien changer à la nature des corps qui composent le moteur,
sans rien changer à la nature des corps qui composent le moteur,
ni des corps qui l’environnent et agissent sur lui, on puisse faire
ni des corps qui l’environnent et agissent sur lui, on puisse faire
décrire au moteur le même cycle en sens contraire ; que l’on
décrire au moteur le même cycle en sens contraire ; que l’on
puisse lui faire consommer un travail égal à celui qu’il dévelop-
puisse lui faire consommer un travail égal à celui qu’il développait auparavant; que l’on puisse remplacer tout dégagement de
chaleur par une absorption équivalente, toute absorption de chaleur par un dégagement qui la compense exactement. Les pro-
pait auparavant; que l’on puisse remplacer tout dégagement de
chaleur par une absorption équivalente, toute absorption de cha-
leur par un dégagement qui la compense exactement. Les pro-