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404 REVUE DES DEUX MONDES.
blêmes relatifs aux dissolutions; Desormes et Clément, Laplace,
blêmes relatifs aux dissolutions; Desormes et Clément, Laplace,
Poisson, Sadi Garnot, Glapeyron, l’emploient constamment dans
Poisson, Sadi Garnot, Glapeyron, l’emploient constamment dans
leurs raisonncmens et dans leurs calculs; en 4840, Hess le place
leurs raisonncmens et dans leurs calculs ; en 1840, Hess le place
à la base de la thermocliimie; Mayer lui-même rapplique, sans
à la base de la thermochimie ; Mayer lui-même rapplique, sans
l’énoncer, dans le mémoire où il pose la première loi de la ther-
l’énoncer, dans le mémoire où il pose la première loi de la ther-
modynamique.
modynamique.

C’est ce principe, regardé par tous comme la base la plus
C’est ce principe, regardé par tous comme la base la plus
ferme de la théorie de la chaleur, que vient saper la loi de l’équi-
ferme de la théorie de la chaleur, que vient saper la loi de l’équi-
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partant, varie avec cette modification ; pour nous renseigner au
partant, varie avec cette modification ; pour nous renseigner au
sujet de cette quantité de chaleur, il ne suffit plus de nous dire
sujet de cette quantité de chaleur, il ne suffit plus de nous dire
ce qu’était le corps au départ et ce qu’il est à l’arrivée; il faut
ce qu’était le corps au départ et ce qu’il est à l’arrivée ; il faut
encore nous conter l’histoire de ce corps depuis le début de la
encore nous conter l’histoire de ce corps depuis le début de la
modification jusqu’à la fin; on ne peut plus dire qu’un corps,
modification jusqu’à la fin ; on ne peut plus dire qu’un corps,
pris dans un état donné, renferme une quantité déterminée de
pris dans un état donné, renferme une quantité déterminée de
chaleur ; car, si on le ramène à cet état après lui avoir fait subir
chaleur ; car, si on le ramène à cet état après lui avoir fait subir
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parler de la quantité de chaleur qu’un corps absorbe ou dégage
parler de la quantité de chaleur qu’un corps absorbe ou dégage
tandis qu’il subit une transformation déterminée; mais on ne
tandis qu’il subit une transformation déterminée; mais on ne
peut plus parler de la quantité de chaleur que renferme un corps
peut plus parler de la ''quantité de chaleur que renferme un corps''
pris dans un état donné; désormais, ces mots sont vides de sens.
pris dans un état donné; désormais, ces mots sont vides de sens.
<br /><br /><br />
VII
{{Centré|VII}}
⚫
Sadi Carnot écrivait dans ses Réflexions sur la puissance mo-
<br />
trice du feu :

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Sadi Carnot écrivait dans ses ''Réflexions sur la puissance motrice du feu :''

« Nous supposons implicitement, dans notre démonstration,
« Nous supposons implicitement, dans notre démonstration,
que lorsqu’un corps a éprouvé des changemens quelconques, et
que lorsqu’un corps a éprouvé des changemens quelconques, et
qu’après un certain nombre de transformations, il est ramené
qu’après un certain nombre de transformations, il est ramené
identiquement à son état primitif, c’est-à-dire à cet état considéré
identiquement à son état primitif, c’est-à-dire à cet état considéré
relativement à la densité, à la température, au mode d’agréga-
relativement à la densité, à la température, au mode d’agrégation, nous supposons, dis-je, que ce corps se trouve contenir la
tion, nous supposons, dis-je, que ce corps se trouve contenir la
même quantité de chaleur qu’il! contenait d’abord, ou autrement
même quantité de chaleur qu’il! contenait d’abord, ou autrement
que les quantités de chaleur absorbées ou dégagées dans ses di-
que les quantités de chaleur absorbées ou dégagées dans ses di-
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