« Page:Henri IV - Lettres Missives - Tome1.djvu/293 » : différence entre les versions

ThomasBot (discussion | contributions)
m maintenance
Kipmaster (discussion | contributions)
État de la page (Qualité des pages)État de la page (Qualité des pages)
-
Page corrigée
+
Page validée
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<section begin=lettre1 />afin que, selon la necessité, vous despeschiés promptement quelqu’un sur les lieux, si vous ne pouviés vous mesme vous y transporter. Cependant, vous pouvés vous asseurer qu’en ce qui despendra de moy, je feray cognoistre par tous effects l’affection que j’ay à l’establissement de la paix. Et en ceste verité, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. De Nerac, ce {{sc|xix}} octobre 1579.
<section begin=lettre1 />{{tiret2|l’ad|vouent ;}} afin que, selon la necessité, vous despeschiés promptement quelqu’un sur les lieux, si vous ne pouviés vous mesme vous y transporter. Cependant, vous pouvés vous asseurer qu’en ce qui despendra de moy, je feray cognoistre par tous effects l’affection que j’ay à l’establissement de la paix. Et en ceste verité, je prie Dieu, mon Cousin, vous avoir en sa saincte garde. De Nerac, ce {{sc|xix}} octobre 1579.

{{signature|Vostre bien affectionné cousin et parfait amy,



{{signature|<small>Vostre bien affectionné cousin et parfait amy,</small><br />
HENRY.}}
HENRY.}}
<section end=lettre1 />
<section end=lettre1 />
Ligne 20 : Ligne 18 :
Mecredy au soir.
Mecredy au soir.


{{signature|Vostre meilleur maistre et affectionné amy,
{{signature|<small>Vostre meilleur maistre et affectionné amy,</small><br />


HENRY.}}
HENRY.}}


Grand pendu, j’iray taster de ton vin en passant<ref>D’Hozier a mis au dos de cette lettre, lorsqu’elle fut produite pour les preuves de Cour : « Voicy une lettre très précieuse à garder, par la manière tendre et familière dont l’aymable Roy Henry IV l’a escrite. » En effet, ce prince employait fort rarement le tutoiement, qu’on ne trouve pas dans ses lettres à M. de Crillon, quoique le fameux billet ainsi altéré, « Pends-toi, brave Crillon, » fasse generalement croire le contraire. On peut voir le texte de ce billet d’après l’autographe, à l’année 1597.</ref>.

Grand pendu, j’iray taster de ton vin en passant<ref>D’Hozier a mis au dos de cette lettre, lorsqu’elle fut produite pour les preuves de Cour : « Voicy une lettre très précieuse à garder, par la manière tendre et familière dont l’aymab1e Roy Henry IV l’a escrite. » En effet, ce prince employait fort rarement le tutoiement, qu’on ne trouve pas dans ses lettres à M. de Crillon, quoique le fameux billet ainsi altéré, « Pends-toi, brave Crillon,» fasse generalement croire le contraire. Un peut voir le texte de ce billet d’après l’autographe, à l’année 1597.</ref>.