« Le Mariage de Figaro » : différence entre les versions
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===ROMANCE===
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Air : Marlbroug s’en va-t-en guerre.
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Mon coursier hors d’haleine,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine ! )
J’errais de plaine en plaine,
Au gré du destrier.
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Au gré du destrier,
Sans varlet, n’écuyer ;
Là près d’une fontaine,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine ! )
Songeant à ma marraine.
Sentais mes pleurs couler.
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Sentais mes pleurs couler,
Prêt à me désoler.
Je gravais sur un frêne,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine !
Sa lettre sans la mienne ;
Le roi vint à passer.
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Le roi vint à passer,
Ses barons, son clergier.
Beau page, dit la reine,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine ! )
Qui vous met à la gêne ?
Qui vous fait tant plorer ?
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Qui vous fait tant plorer ?
Nous faut le déclarer.
Madame et souveraine,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine ! )
J’avais une marraine,
Que toujours adorai.
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Que toujours adorai ;
Je sens que j’en mourrai.
Beau page, dit la reine,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine ! )
N’est-il qu’une marraine ?
Je vous en servirai.
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Je vous en servirai ;
Mon page vous ferai ;
Puis à ma jeune Hélène,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine ! )
Fille d’un capitaine,
Un jour vous marierai.
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Un jour vous marierai. -
Nenni, n’en faut parler :
Je veux, traînant ma chaîne,
(Que mon cœur, mon cœur a de peine ! )
Mourir de cette peine,
Mais non m’en consoler.
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{{personnage|La Comtesse}}
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