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CYRILLE (S.), archevêque de Jérusalem (ok)
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unis de communion avec le pape Damase. Cyrille gouverna son église sans trouble pendant huit ans sous le règne de Théodose. Il assista l’an 381 au concile général de Constantinople. Les pères s’exprimèrent en ces termes à son égard : « Pour l’église de Jérusalalem, nous reconnaissons le vénérable évêque Cyrille, qui a beaucoup souffert en divers lieux de la part des aiens. » Cyrille souscrivit la condamnation des semi-ariens et des macédoniens, et mourut en 586, dans la 70{{exp|e}} année de son âge, et la 35{{exp|e}} de son épiscopat. Il est honoré par les Grecs et les Latins le 18 mars, qui fut le jour de sa mort. Les Œuvres de S. Cyrille consistent dans vingt-trois instructions connues sous le nom de ''Catéchèses'', qu’il composa lorqu’il remplissait à Jérusalem les fonctions de catéchiste. Ce Père est exact et précis dans l’explicalion du dogme, et l’ou regarde ses catéchèses, dont le style est en général simple et familier, comme l’abrégé le plus ancien et le plus parfait de la doctrine de l’église. Les calvinistes ont voulu prouver qu’elles étaient supposées ; mais les protestants d’Angleterre out reconnu que Cyrille en était l’auteur. D’ailleurs Théodoret, Léon de Byzance et le septième concile général ne laissent aucun doute à cet égard. Les ''Catéchèses'' ont été traduites en français avec des notes et des dissertations par Grancolas, Paris, 1715, in-{{ordinal|4}}. On a encore de S. Cyrille une ''Homélie'' sur le paralytique de l’Évangile, et sa ''Lettre à Constance'' sur l’apparition de la croix lumineuse. Jean Grodecius et Jean Prévost ont donné une version latine et deux éditions des ''Œuvres livres de S. Cyrille'', Paris, 1631 et 1640, in-fol. L’édition de Thomas Milles, Oxford, 1703, in-fol., est plus complète et plus exacte pour le texte grec et pour la version latine ; mais on désirerait dans les notes plus de bonne foi et de sincérité. D. Ant. Aug. Touttée avait préparé une nouvelle édition de S. Cyrille, lorsqu’il mourut en 1718. D. Prudent Maran, sou confrère, la fit paraître à Paris, 1720, in-fol. Le texte, corrigé sur plusieurs manuscrits, est éclairci par de savantes notes, et la version latine est estimée pour son exactitude. Cette édition est la plus recherchée. {{d|V—ve.|1|sc}}
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sans trouble pendant huit ans sous
le règne de Théodosc. Il assista l’an
58 1 au concile général do Constan-
tinoplc. Les pères s’exprimèrent en
ces termes à son e’gdrd : a Pour l’c-
» glise de Je’rusalcra , nous rccon-
» naissons le vénérable e’vèque Gy-
» riile, qui a beaucoup soufï’ert en
» divers lieux de la part des ariens. »
Cyrille souscrivit la condamnation
des semi-ariens et dos macédoniens ,
et mourut en 586, dans la ^o*". an-
née de son âge , et !a 55". de son
episcopat. H est honoré par les Grecs
et les Latins le i8 mars, qui fut le
jom- de sa raoït. Les OEuvres de S.
Cyrille consistent dar.s vingt - trois
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Catéchèses , (ju’il composa lorqu’il
remplissait à Jérusalem les fonctions
de catéchiste. Ce Père est exact et pré-
cis dans l’cxplicalion du dogme, et
l’ou regarde ses catéchèses, dont le
style est en général simple etfamiiicr,
comme l’abrégé le plus ancien < t le
plus parfait de la docliine de l’église.
Les calvinistes ont voulu prouver
qu’elles éfaiont supposées ; mais les
protestants d’Angleterre out re<^onnu
que Cyrille en élait l’auteur. D’ailleurs
Théo lorel , Léon de Byzaucc et le
septième concile général ne laissent
aucun doute à cet égard. Les Caté-
chèses ont été traduites en français
avec des notes et des dissertations par
Grancolas , Paris , 1715, in - 4". On
a encore de S. Cyrille une Homélie
.sur le parilvtiqiiede l’Évangile , et sa
Lettre à Constance sur l’apparition
de la croix lumineuse. Jrnn Grudc-
cius et Jean Prévu, t ou* donné une
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OE livres de S. Cyrille , P.u-is , i(j5i
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Milles , Oxford, 1703, in - fol., est plus complète et plus exacte pour le
texte grec et pour la version latine ; mais on désirerait dans les notes plus de bonne foi et de sincérité. D. Ant. Aug. Touttée avait préparé une nouvelle édition de S. Cyrille, lorsqu’il mourut en 1718. D. Prudent Maran,
sou confrère, la fit paraître à Paris, 1720, in-fol. Le texte, corrigé sur
plusieurs manuscrits, est éclairci par de savantes notes, et la version latine est estimée pour son exactitude. Cette édition est la plus recherchée. {{d|V—ve.|1|sc}}


{{DctAncre|CYRILLE2}}'''[[#top|CYRILLE]]''' (S.), patriarche d’Alexandrie, fut élevé parmi les solitaires de Nitrie. L’abbé Sérapion dirigea ses études. Il lut avec avidité les
'''CYRILLE''' (S.), patriarche d’Alexandrie, fut élevé parmi les solitaires de Nitrie. L’abbé Sérapion dirigea ses études. Il lut avec avidité les
écrits de Clément , de Denys , de S.
écrits de Clément , de Denys , de S.
Athanase, de S. Basile, et joignit la
Athanase, de S. Basile, et joignit la
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leurs trésors. Les juifs ayant massacré
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plusieurs chrétiens , Cyrille se mil à
plusieurs chrétiens , Cyrille se mil à
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