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Ceci est la sage pétulance et la bienveillance de mon âme, qu’elle ne <i>cache point</i> son hiver et ses vents glacés ; elle ne cache même pas ses engelures. |
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Pour l’un la solitude est la fuite |
Pour l’un la solitude est la fuite de la maladie, pour l’autre la fuite devant la maladie. |
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Qu’ils |
Qu’ils m’''entendent'' gémir et soupirer devant la froidure de l’hiver, tous ces pauvres et louches vauriens autour de moi ! Avec de tels gémissements et de tels soupirs, je fuis leurs chambres chauffées. |
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Qu’ils me plaignent et me prennent en pitié |
Qu’ils me plaignent et me prennent en pitié à cause de mes engelures : « Il finira par ''geler'' à la glace de sa connaissance ! » — c’est ainsi qu’ils gémissent. |
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Pendant ce temps |
Pendant ce temps, je cours çà et là, les pieds chauds sur mon mont des Oliviers ; dans le coin ensoleillé de mon mont des Oliviers, je chante et je me moque de toute compassion. — |
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Ainsi chantait Zarathoustra. |
Ainsi chantait Zarathoustra. |