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CYRUS
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<section begin="CYRUS"/>le reste de son histoire. Hérodote dit qu’il entreprit de somnellre les Massagètes , peuple scythe qui habitait les pays situés au-delà de l’Araxe, fleuve que l’on croit le même que l’Iaxarte ( ou le ''Sirr'' ) qui se jette dans la mer d’Aral , à l’est de la mer Caspienne. Il remporta plusieurs avantages sur eux , puis il tomba dans une embuscade où il périt avec toute son airmée. Tomyris, reine des Massagètes , qui avait perdu son fils dans une des batailles précédentes , fit chercher le corps de Cyrus ; l’avant trouvé , elle lui coupa la tête , et la mit dans une outre remplie de sang , en disant : « Rassasie - toi de ce sang que lu as tant aimé. » Xenophon dit au contraire qu’il mourut à Pasargade , fort regretté de ses sujets , et cette opinion paraît la mieux fondée ; car on voyait encore son tombeau dans cette ville, lorsqu’Alexandre fit la conquête de la Perse. Ce tombeau ayant été ouvert par des pillards qui en avaient enlevé toutes les richesses , et en avaient tiré le corps de Cyrus , Alexandre chargea du soin de le réparer Aristobule , dont Arrien nous a conservé le récit. Cyrus mourut à la fin de l’an 530 avant J.-C, après un règne de trente ans. Il laissa deux fils, Cambyse qui lui succéda , et Smerdis. Sa mémoire fut toujours en vénération chez les Perses , qui le regardaient comme le plus grand de leurs souverains. Son règne est la première époque fixe que nous ayons pour l’histoire des anciens empires de l’Asie, et l’incertitude qui régnait sur les principaux événements de sa vie, dès le temps d’Hérodote qui florissait environ cent ans après , prouve que l’art d’écrire l’histoire était inconnu chez les Perses et les autres peuples de l’Asie , ce qui doit nous mettre en garde contre la plupart des traditions qu’on trouve dans les historiens profanes pour les temps antérieurs. Cyrus est le héros de la ''Cyropédie'' où Xénophon s’est plu à exposer toutes ses idées sur l’éducation , la discipline militaire et la politique, ce qui en fait un roman historique très instructif, mais qu’on ne doit pas regarder comme une histoire. {{d|{{sc|C—r.}}|1}}
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mer d’Aral , à l’est de la mrr Cas-
pienne. Il remporta plusieurs avan-
tages sur eux , puis il tomba dms
une embuscade où il pe’rit avec toute
son airaee. ïomyris, reine des Mas-
sagètes , qui avait perdu son fils
dans une des batailles précédentes ,
fit chercher le corps de Cyrus; l’avant
trouve’, elle lui coupa la tcte , et la
mit dans une outre remplie de sang,
en disant : « Rassasie - toi de ce
» sajig que lu as tant Sime. » Xeno-
phon dit au contraire qu’il mourut à
Paîargadc , fort regrette de ses su-
jets , et cette opinion paraît la mieux
fondée ; car on voyait encore son tom-
beau dans cette ville, lorsqu’Alexan-
dre fit la conquête de la Perse. Ce
ton^beau ayant été ouvert par des pil-
lards qui en avaient enlevé toutes les
l’ichesses , et en avaient tiré le corps
de Cyrus, Alexandre chargea du soin
de le réparer Aristobulc, dont Arrien
nous a conservé le récit. Cyrus mou-
rut à la fin de l’an 55o avant J.-C,
après un règne de trente ans. Il laissa
deux fils, Cambyse qui lui succéda ,
ctSmerdis. Sa mémoire fut toujours en
vénération chez les Perses , qui le re-
gardaient comme le plus grand de leurs
souverains. Son règne est la première
époque iixe que nous ayons pour
l’histoire des anciens empires de l’A-
sie, et l’incertitude qui régnait sur les
principaux événements do sa vie, dès
Je temps d’IJérodolc qui florissait
environ cent ans après , prouve
que l’art d’écrire l’hisloire était in-
connu chez les Perses et les autres
peuples de l’Asie , ce qui doit nous
mettre en garde contre la plupart des
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traditions qu’on trouve dans les his-
toriens profanes pour les tenij-s an-
téiicurs. Cyrus est le héros de la fy’
ropédit: . où Xénophon s’est plu à
exposer toutes ses idées sur l’éduca-
tion , la discipline militaire et la po-
liUquc, ce qui en fait un roman histo-
rique très instructif, mais qu’on ne
doit pas regarder comme une his-
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CYRUS le jeune était second fiis de
Darius- Nothus et de Pàrysatis. Sa
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