« Odor di femina » : différence entre les versions

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Comme je ne pouvais avoir tous les jours ma jolie fermière sous la main, je reluquais les jolies faneuses occupées alors aux foins.
 
C'étaientC’étaient toutes des jeunes filles et des jeunes femmes. Le bataillon en était fort gai. Il y avait surtout, dans le nombre, une belle brune piquante, très délurée, d'und’un entrain du diable, par ce soleil de plomb qui cuisait les faneuses, malgré le large chapeau de grosse paille abritant leur figure.
 
Elle poussait ses compagnes, les culbutant sur le foin épandu, où elles roulaient tête sur cul, mon­trant d'adorablesd’adorables coins de chairs nues. Quand l'unel’une tombait malencontreusement, les jupes renversées, comme on ne porte pas de pantalon aux champs, elle montrait tout : les jambes, les cuisses, les fes­ses, que leurs compagnes s'amusaients’amusaient à venir pincer au vif, à la grande hilarité des hommes qui fau­chaient plus loin, et qui se haussaient pour mieux voir ; tout cela en ma présence, car j'encourageaisj’encourageais du regard ces jeux qui ne manquaient pas de piquant avec l'imprévul’imprévu des découvertes. Les culbu­tées se relevaient, rouges de confusion, lançant des regards furibonds à la vigoureuse fille qui se tenait sur ses gardes pour éviter la réciproque.
 
Une après-midi, je leur fis signe de se mettre à plusieurs, pour rendre fèves pour pois à la robuste Madelon. Tout à coup, pendant qu'ellequ’elle surveillait du coin de l'œill’œil ses voisines, quatre faneuses, par derrière, se précipitent sur elle, et dans une poussée véhémente, l'envoientl’envoient rouler à mes pieds, les jupes sens dessus dessous, montrant son gros derrière, brun comme sa figure. Les faneuses tombèrent en arrêt sur l'objetl’objet en montre ; les unes maintenaient la fille renversée, les autres se vengeaient sur ses grosses fesses et ses cuisses, qu'ellesqu’elles claquaient et pinçaient au sang, en chantant :
 
Tiens donc bon, belle Madeleine,
 
Tiens donc bon, belle Madelon.
 
Une autre même, plus enragée que ses compa­gnes, s'attaquants’attaquant à la perruque, lui en arracha quelques poils.
 
Aussitôt debout, la Madelon, voyant une grosse fille rousse qui enroulait ces poils autour de son doigt, bondit sur elle, l'empoignal’empoigna à bras le corps* la renversa sur son bras gauche, lui passa brutale­ment la main sous les jupes qui remontèrent jus­qu'àqu’à mi-cuisses, et tandis que la fille se débattait, elle lui secoua vivement la toison, en arrachant une touffe de poils roux, qu'ellequ’elle brandit en s'écriants’écriant :
 
— Je les voulais pour remplacer ceux qu'ellequ’elle m'am’a volés, mais ça n'iraitn’irait pas avec mes poils noirs, cette queue de vache qu'ellequ’elle a sur le ventre.
 
Toute la galerie de rire, et moi aussi, après quoi j'intervinsj’intervins pour ramener le calme.
 
Je me demandai cependant comment je pourrais tenir dans un coin cette belle faneuse si délurée, qui certainement avait vu le loup. C'étaitC’était une fille d'und’un village voisin, en service chez un de mes fermiers, pour se faire une petite dot.
 
Elle était la promise d'und’un valet de ferme, qui venait la faire danser le dimanche. Ils attendaient d'avoird’avoir amassé chacun de leur côté le petit pécule nécessaire pour s'établirs’établir. En attendant ils prenaient des acomptes sur l'avenirl’avenir, disait-on. C'étaitC’était assez commun dans le pays.
 
La vue des belles fesses de Madelon m'avaitm’avait donné envie d'elled’elle, et quand, à la tombée de la nuit, les ouvrières rentrèrent de leur travail, je 3'abordai3’abordai, lui parlant de son futur mariage. Comme elle réglait son pas sur le mien, et que ses compa­gnes avaient pris de l'avancel’avance, j'enj’en profitai pour lui déclarer, à brûle-pourpoint, mes intentions.
 
— Sais-tu, belle Madelon, que tu as là une fière beauté, lui dis-je, en palpant son gros cul par-des­sus le jupon.
 
— Parguienne, comme toutes les filles, répondit-elle, sans s'émouvoirs’émouvoir du compliment non plus que du contact.
 
— Et cependant, ma fille, je paierais cher pour la revoir sans témoins, cette merveille, et la cares­ser, comme l'onl’on fait tantôt tes compagnes. Je don­nerais bien un beau louis pour voir et tâter ton gros derrière.
 
— Dam ! not' maîtrenot’maître, s'ils’il ne faut que ça pour vous faire plaisir, je puis ben vous le montrer en payant, puisque vous l'avezl’avez déjà vu gratis. Mais à c t'heuret’heure, je ne vois pas où je pourrais contenter vot' fantaisie...vot’fantaisie…
 
Elle disait cela du ton le plus naturel du monde, sans le plus léger trouble apparent. Je pris les devants, en lui indiquant la grange au foin, où j'allaij’allai l'attendrel’attendre. Elle m'ym’y rejoignit quelques ins­tants après.
 
La belle se prêta de la meilleure grâce à mon inspection, se laissant trousser par derrière, me per­mettant d'examinerd’examiner, de palper, de manier ses belles fesses potelées, d'uned’une envergure remarquable dans la posture penchée qu'ellequ’elle avait prise sur mon désir, dures au toucher, et recouvertes d'uned’une peau épaisse, résistante. J'avaisJ’avais gagné, dans cette exci­tante inspection, une violente érection, surtout à manipuler le bijou, que je trouvai bâillant et suant, du pénible labeur de la journée.
 
Après toutes ces caresses consenties, reçues de bon gré sur tous ses charmes nus, je pensais qu'ellequ’elle ne résisterait pas davantage pour la consomma­tion de l'œuvrel’œuvre de chair, et je la culbutais sur le foin, me disposant à empaumer ce bijou, dont je venais de constater l'étatl’état de rut-rut— Mais elle s'étaits’était relevée soudain, bondissant, mue comme par un ressort, me repoussant énergiquement, se refusant absolument à la chose, et je compris bien que je n'enn’en serais pas le maître, même en usant de vio­lence.
 
— Ce n'estn’est pas dans nos conventions, cela, not' maîtrenot’maître, me dit-elle, je vous ai laissé faire tout ce que vous m'aviezm’aviez demandé, vous avez vu, caressé tout à votre aise, mon cul et autre chose, qui n'étaitn’était pas dans nos entendus, mais pour cet' affairecet’affaire, elle est ben trop dangereuse, et pourrait gâter la mienne auprès de mon galant.
 
— Mais, belle Madelon, je sais ce qui convient aux filles, et jusqu'oùjusqu’où l'onl’on peut aller. Tu n'asn’as pas attendu d'ailleursd’ailleurs jusqu'icijusqu’ici pour te laisser mettre, ça se voit bien à l'ouverturel’ouverture qui est faite.
 
— Oui, dà, not' maîtrenot’maître, mais c'estc’est mon futur époux, et il est aussi sage que prudent...prudent…
 
Je vis bien que malgré mon insistance je n'auraisn’aurais pas le dernier mot ; je lui glissai néanmoins le louis promis, car elle avait tenu sa parole à la lettre, la futée commère. Elle le prit en me remerciant, puis se sauva en courant, craignant d'êtred’être tancée pour son retard.
 
En me retournant, je maugréais contre ma naï­veté de m'être ainsi laissé monter en bateau par une délurée de cette trempe, qui avait accepté si délibérément de me laisser tripoter ses fesses pour de l'argent.
 
Bon ! pensé-je à cette réflexion, il n'y a qu'à y mettre le prix : nous l'y mettrons...
 
En me retournant, je maugréais contre ma naï­veté de m'êtrem’être ainsi laissé monter en bateau par une délurée de cette trempe, qui avait accepté si délibérément de me laisser tripoter ses fesses pour de l'argentl’argent.
 
Bon ! pensé-je à cette réflexion, il n'yn’y a qu'àqu’à y mettre le prix : nous l'yl’y mettrons...mettrons…
 
==EN Y METTANT LE PRIX==