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{{t3|{{sc|Difficultés soulevées contre l’hypothèse de la descendance avec modifications}}.|CHAPITRE VI.}}<br />
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<big>CHAPITRE VI.</big>
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== {{sc|Difficultés soulevées contre l’hypothèse de la descendance avec modifications}}. ==

<small>Difficultés que présente la théorie de la descendance avec modifications. — Manque ou rareté des variétés de transition. — Transitions dans les habitudes de la vie. — Habitudes différentes chez une même espèce. — Espèces ayant des habitudes entièrement différentes de celles de ses espèces voisines. — Organes de perfection extrême. — Mode de transition. — Cas difficiles. — ''Natura non facit saltum''. — Organes peu importants. — Les organes ne sont pas absolument parfaits dans tous les cas. — La loi de l’unité de type et des conditions d’existence est comprise dans la théorie de la sélection naturelle.</small>



{{AN|Difficultés que présente la théorie de la descendance avec modifications. — Manque ou rareté des variétés de transition. — Transitions dans les habitudes de la vie. — Habitudes différentes chez une même espèce. — Espèces ayant des habitudes entièrement différentes de celles de ses espèces voisines. — Organes de perfection extrême. — Mode de transition. — Cas difficiles. — ''Natura non facit saltum''. — Organes peu importants. — Les organes ne sont pas absolument parfaits dans tous les cas. — La loi de l’unité de type et des conditions d’existence est comprise dans la théorie de la sélection naturelle.}}<br />


Une foule d’objections se sont sans doute présentées à l’esprit du lecteur avant qu’il en soit arrivé à cette partie de mon ouvrage. Les unes sont si graves, qu’aujourd’hui encore je ne peux y réfléchir sans me sentir quelque peu ébranlé ; mais, autant que j’en peux juger, la plupart ne sont qu’apparentes, et quant aux difficultés réelles, elles ne sont pas, je crois, fatales à l’hypothèse que je soutiens.
Une foule d’objections se sont sans doute présentées à l’esprit du lecteur avant qu’il en soit arrivé à cette partie de mon ouvrage. Les unes sont si graves, qu’aujourd’hui encore je ne peux y réfléchir sans me sentir quelque peu ébranlé ; mais, autant que j’en peux juger, la plupart ne sont qu’apparentes, et quant aux difficultés réelles, elles ne sont pas, je crois, fatales à l’hypothèse que je soutiens.