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CHARLES FUSTER |
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H A RLE S Fuster w/ né le 22 avril 1866 à Tverdon (canton |
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(^W^ït de VaudJ. Suisse de naissance, il appartient à la France par |
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{{Centré|1866}} |
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des œuvres en prose, Contes sans prétention (188 j.) et Essais de Cri- |
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tique (1886), il a donné en vers L’Ame pensive (1884.) et Les Ten- |
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{{lettrine|C|lignes=3}}{{sc|harles Fuster}} <i>est né le 22 avril 1866 à Yverdon (canton de Vaud). Suisse de naissance, il appartient à la France par |
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des œuvres en prose, </i>Contes sans prétention<i> (1884) et </i>Essais de Critique<i> (1886), il a donné en vers </i>L’Âme pensive<i> (1884) et </i>Les |
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renferment plusieurs pièces d’une large facture. Ils ont paru à Lausanne |
renferment plusieurs pièces d’une large facture. Ils ont paru à Lausanne |
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chez F. Payot, et à Paris chez Paul Monnerat. |
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A. L. |
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qA£MOU ’ET GL0lE |
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{{Centré|''AMOUR ET GLOlRE''}} |
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La gloire est un superbe et hautain piédestal, |
La gloire est un superbe et hautain piédestal, |
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Un piédestal de marbre où le buste se dresse, |
Un piédestal de marbre où le buste se dresse, |
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Dominant la douleur, la haine ou la tendresse, |
Dominant la douleur, la haine ou la tendresse, |
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Avec l’indifférence altière du métal. |
Avec l’indifférence altière du métal. |
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Le buste est là, sublime, impassible et brutal; |
Le buste est là, sublime, impassible et brutal ; |
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Eut-il un grand amour, un père, une maîtresse? |
Eut-il un grand amour, un père, une maîtresse ? |
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Nul ne le sait. — En bas, jalouse et vengeresse, |
Nul ne le sait. — En bas, jalouse et vengeresse, |
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La foule le salue ainsi qu’un dieu fatal. |
La foule le salue ainsi qu’un dieu fatal. |
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