« Page:Lemerre - Anthologie des poètes français du XIXème siècle, t4, 1888.djvu/437 » : différence entre les versions

 
Aucun résumé des modifications
Contenu (par transclusion) :Contenu (par transclusion) :
Ligne 1 : Ligne 1 :
<br /><br /><br />
ALICE DE C H A M B R I E R

i 861-1882
{{Centré|<big>ALICE DE CHAMBRIER</big>}}
lice de Chambrier, née à ÏT^juchàiel (Suisse), était
<br />
{{Centré|1861-1882}}
<br /><br />

{{lettrine|A|lignes=3}}{{sc|lice de Chambrier}}, <i>née à Neuchâtel (Suisse), était
douce d’une rare intelligence et d’une telle activité d esprit,
douce d’une rare intelligence et d’une telle activité d esprit,
^Bg£i^ que, dans les cinq dernières années de sa courte existence, elle
que, dans les cinq dernières années de sa courte existence, elle
composa trois tragédies, plusieurs comédies, des drames, des romans, des
composa trois tragédies, plusieurs comédies, des drames, des romans, des
nouvelles et un grand nombre de poésies.
nouvelles et un grand nombre de poésies.

Ce qui frappe tout d’abord dans le talent d’cAlice de Chambrier, cest
Ce qui frappe tout d’abord dans le talent d’cAlice de Chambrier, cest
une imagination dont le trait distinctif est la grandeur. Volontiers elle
une imagination dont le trait distinctif est la grandeur. Volontiers elle
prend son vol dans l’infini. Elle possède aussi à un haut degré le don de
prend son vol dans l’infini. Elle possède aussi à un haut degré le don de
la comparaison, et, généralement justes et pittoresques, ses figures sont par-
la comparaison, et, généralement justes et pittoresques, ses figures sont parfois éclatantes. Ses poèmes sont, d’ailleurs, pour la plupart, d’un style
fois éclatantes. Ses poèmes sont, d’ailleurs, pour la plupart, d un style
énergique, et à les lire on ne croirait pas avoir affaire à une femme, bien
énergique, et à les lire on ne croirait pas avoir affaire à une femme, bien
moins encore à une Jeune fille.
moins encore à une jeune fille.

A. L.
A. L.

SOIT^ z4U VlLLoAGE
{{Centré|''SOIR AU VlLLAGE''}}
L
<poem>
E village s’endort en son nid de verdure,


Le village s’endort en son nid de verdure,
Une vague fumée encor monte des toits.
Une vague fumée encor monte des toits.
Un indicible calme envahit la nature
Un indicible calme envahit la nature
Et gagne lentement la campagne et les bois.
Et gagne lentement la campagne et les bois.
</poem>